6- Pauvre minet - Un de nos petits chats s'est endormi sur le foin de la grange. Il ne s'est pas réveillé au retour des hommes. Et ils ont déchargé la charrette sur lui sans faire attention. On l'entend miauler de détresse, la voix étouffée par trois mètres de foin. Proposition de préparation par C.K. Noms Adjectifs Verbes Mots Bien au chaud dans sa houppelande de bison, Alba marche en silence dans les pas de son père, le Grand Tor, le Chef de la tribu. Ils sont huit à cheminer à flanc de montagne, entre les arbres sans feuilles et les sapins couverts de poudre blanche et froide. Bientôt le feu s'éteindra dans le ciel qui deviendra sombre. Quand ils ont quitté l'abri de roche où tout le monde vit, mange et dort, ce feu du ciel brillait très il faut se hâter, marcher le plus vite possible sans trébucher sur les pierres pointues qui blessent les pieds enroulés dans la peau des rennes, chassés par les hommes, que les femmes ont travaillée avec les couteaux de silex. Il faut vite atteindre la caverne dont on aperçoit l'entrée, noire et ronde, n'a pas peur. Elle a confiance dans la force et la sagesse de Tor qui guide le groupe. Bor et Gur, les alliés de Tor sont là aussi. Ils chassent toujours ensemble, unissant leur force et leur ruse pour capturer les bisons, les rennes, les chevaux, les cerfs qui fournissent la viande dont se nourrit la tribu avec les baies et les plantes cueillies par Rama, la mère d'Alba, Gara et Tara, les épouses de Bor et soir les mères ne viennent pas à la caverne. Elles ont laissé la place aux enfants Alba, la fille aînée du chef, Boruos et Guruos, les fils de Bor et Gur, Nira, la jeune sœur d'Alba, et Mura, fille de un grand bâton de bois de bouleau à la main, fouille le sol pour tracer le chemin du groupe. Suivent les filles du chef, puis Bor, Boruos, Mura, Guruos. Gor ferme la la première fois que les enfants montent à la s'émerveille du silence qui enveloppe leur marche, les pieds s'enfoncent sans bruit dans la poudre blanche qui maintenant tombe sur eux. Il n'y a pas de vent, pas d'oiseaux, pas de cris d'animal comme on en entend autour de l'abri de la tribu quand s'éteint le feu du ciel et que l'on ferme les yeux pour pénétrer dans l'autre les a prévenus une fois à l'entrée de la caverne il allumera une torche avec les braises qu'il transporte précieusement dans la petite urne de pierre pendue à son cou. Bor et Gur prendront la relève à l'intérieur, si la torche du chef venait à s'éteindre avant de parvenir au n'a pas peur, mais elle aimerait quand même savoir quel est leur but. Sa mère lui manque ; elle saurait la rassurer. Avant le départ, elle lui a promis que ce grand voyage à la caverne serait magnifique, qu'il lui ouvrirait le chemin vers le monde des esprits s'interroge à quoi ressemblent ces esprits ? À la vieille Mama, la Grande Mère de la Tribu partie chez les ancêtres avant que ne commencent les froids ? Au Grand Bison ou au Renne Sublime qu'elle rencontre la nuit quand elle a fermé les yeux ?Alba rêve tout en marchant, le cœur battant, plein d'impatience. La petite main de Nira cherche la sienne. Sa petite sœur se tient tout près d'Alba. Derrière elles, les fillettes sentent la chaude respiration de Bor qui se transforme en un fin panache de fumée blanche. Elles perçoivent aussi le bruit étouffé des pas des autres enfants qui partagent, sans mot dire, la même on arrive. Juste au moment où le feu du ciel, rouge profond, s'éteint. Des points brillants naissent dans le ciel, dessinant de mystérieux signes que le Grand Tor scrute avec une très grande attention, appuyé sur son bâton de bouleau. D'un doigt sûr, il désigne l'un de ces signes à Bor et Gur — Les esprits sont là. attendre, il allume la torche et le petit groupe, à sa suite, pénètre dans la bouche noire de la n'en revient pas il fait presque chaud ici et le sol est doux sous les pieds. Un sable fin comme une caresse laisse la place, de temps à autre, à de la pierre creusée de trous. La torche que Tor tient bien haut pour éclairer le groupe découpe des ombres fantastiques sur les roches. Tantôt très hautes et larges, tantôt resserrées, les parois de la caverne sont impressionnantes. Les pères se taisent, les enfants poussent quelques petits cris, vite étouffés car ils sentent qu'on attend d'eux le plus grand marche longtemps. Alba est fatiguée. Elle aimerait s'étendre dans la douceur du sable et se groupe arrive enfin dans une immense salle ronde. Le Grand Tor, Bor et Gur s'arrêtent et font signe aux enfants de se regrouper bien au milieu de la caverne. Alba s'avance la première, tenant toujours Nira par la main. Un souffle froid tombe sur elles comme s'il venait du dehors. Et en effet, en levant les yeux, tout là-haut, on voit les points qui brillent dans le ordonne d'allumer toutes les torches. Bor et Gur commencent alors à chanter pour appeler les esprits — Grand Bison, Renne Sublime, Cheval Bondissant, venez, venez, nous avons besoin de vous. Venez, venez...Les pères prennent doucement leurs enfants par la main. On frappe le sol en cadence. On fait une ronde qui tourne de plus en plus découvre alors dans la lumière des torches, les dessins des bêtes sur les murs de la caverne. Cinq, dix, vingt bisons, autant de rennes, des chevaux et même des bouquetins. Ils ont l'air vrais. Ils tremblent comme s'ils prenaient leur élan pour foncer sur la tribu. Les simples lignes noires que son père, Bor, Gur et peut-être avant eux, d'autres membres de la tribu ont dû tracer sur les rochers, prennent vie. Le Renne Sublime la regarde de ses yeux tendres et humides. Le Grand Bison gratte le sol de son sabot solide. Le Cheval a des ailes. Le Bouquetin, tout petit par rapport aux autres, fait la s'enfuir ? Tor, Bor et Gur chantent toujours. Ils ont l'air calmes et heureux et continuent la ronde. Alba décide qu'il n'y a pas de raison d'avoir Sublime vole vers elle. Tor a juste le temps de la déposer sur le dos du bel animal. Elle tient bien fort les bois. Ils sont aspirés vers la grande cheminée en haut de laquelle scintillent les points Alba ne sent plus le froid. Les poils épais du renne la protègent. Ils filent dans le ciel. Plus haut, toujours plus haut. Choisie entre toutes par le Renne, la petite fille de la Préhistoire rit comme une princesse de conte de fées. Elle sera la première humaine à visiter le merveilleux royaume du Père bas, dans la caverne, le Grand Tor rayonne de fierté. Il conduira la ronde jusqu'au retour du feu dans le ciel, qui sera aussi celui de son il y a treize mille ce temps, de très nombreux enfants ont pu comme Alba, découvrir le royaume magique. Dela sitone, à 10 contre 1. Si les feuilles sont proprement découpées comme si on avait utilisé un ciseau à cranter, c'est la sitone. Deux remédes : - de la pyréthre (remède "bio", tuant la sitone, les papillons, les coccinelles) [en off : coucou Pascal et merci de m'avoir remis dans le droit chemin au sujet de la pyréthre] - de la l'essentiel Après la perte du goût et de l'odorat, certaines personnes touchées par le Covid-19 se retrouvent à sentir des odeurs peu communes des poubelles qui sentent le sang, un fruit qui a le goût d'un autre. Ce phénomène s'appelle la parosmie. La Dépêche vous en dit plus. Impossible de porter de nouveau votre parfum parce que l'odeur vous dégoûte, ou de manger votre plat préféré car le goût vous donne la nausée, depuis que vous avez eu le Covid-19 ? Ce phénomène s'appelle la parosmie. Ce symptôme est tout simplement une distorsion d'une odeur vers une autre odeur, généralement désagréable suite à une anosmie perte du goût et de l'odorat. Et il touche de nombreux patients ayant contracté le Covid. "Qu'importe le type d'odeur désagréable, ça sentira le sang pour moi" "Je ne peux plus boire de coca depuis que j'ai eu le Covid parce que ça me donne envie de vomir alors que j'adore ça !", se plaint Mathilde Guenault qui vit avec une parosmie depuis déjà trois mois... Du côté d'Eva, en free-lance à Toulouse, après 4 mois de perte d'odorat, elle se retrouve maintenant à sentir des odeurs des plus... atypiques. "Quand je suis à côté de quelque chose qui sent mauvais, comme les poubelles, ce n'est plus l'odeur que l'on connaît, je sens le sang à vrai dire. Qu'importe le type d'odeur désagréable, ça sentira le sang pour moi. À côté de ça, je ne peux plus porter mon parfum tellement je déteste son odeur", témoigne la jeune femme. Pour certains, ce phénomène dure depuis un an déjà. À tel point que le gouvernement tenterait de faire rentrer l'anosmie et par conséquent, la parosmie dans la liste des affections longue durée. Après un mois et demi à ne rien goûter puis trois semaines où tout semblait être revenu à la normal, j'me retrouve à goûter et sentir le putride dans tout ce que je mange depuis 2 jours, un phénomène excessivement désagréable nommé la VOS MASQUES.COVID19— Raphaël B. Leclerc rbleclerc December 1, 2020 "Il ne faut surtout pas s'inquiéter" Selon le docteur Antoine Le Roy, ORL à la clinique La Croix du Sud à Quint-Fonsegrive, la parosmie est un très bon signe. "Cela veut dire qu'on récupère. Qu'on est sur le chemin de la guérison. Il ne faut surtout pas s'inquiéter en tout cas, même si c'est une sensation très désagréable." Très fréquente chez les patients qui ont perdu le goût et l'odorat suite à une infection virale comme le Covid-19, la récupération de votre odorat et de votre goût naturels peut être rapide, "mais certains patients mettent deux ans à totalement récupérer." D'autres, malheureusement ne le retrouveront jamais. "Mais c'est au cas par cas." Il n'y a pas de généralité dans ces phénomènes liés au goût et à l'odorat. L'ORL a, tout de même, constaté que les personnes qui avaient subi cette perte et la modification de leur odorat et de leur goût à cause du Covid, récupéraient plus rapidement que ceux touchés par d'autres anosmies post-virales. Aussi désagréable soit elle, donc, la parosmie n'est donc ni dangereuse, ni préoccupante, seulement terriblement handicapante. Quelles solutions alors ? Le Dr Antoine Le Roy préconise une rééducation olfactive pour réapprendre au cerveau à identifier les odeurs qui correspondent à ce que l'on sent, "mais c'est surtout attendre. Le seul véritable traitement, c'est le temps."

miettesde pain que j'ai jetées; elles nous montreront le chemin de la maison. Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n'ayant

SommaireCe que j’évite toute la journéeLe petit-déjeuner du jour d’aprèsLe snack du milieu de la matinéeL’heure du déjeunerLe snack de l’après-midiUn dîner pour déglonflerEn tant que nutritionniste, je donne toute la journée des conseils pour rester en bonne santé, éviter les calories et perdre du poids. Mais cela ne signifie pas que je ne fais pas d’écarts pendant le week-end. Parfois, je suis tellement ballonnée que j’ai l’air enceinte de quatre mois… Voici mon plan de 24 heures pour m’attaquer à cette irritante sensation de ballonnement – comme un que j’évite toute la journéeAfin de tirer le meilleur parti de ma bataille contre les ballonnements abdominaux, je me passe de tout ce qui favorise la rétention d’eau la salière, les aliments emballés ou industriels, le sucre et l’alcool. Je rejette aussi les boissons pétillantes qui vous remplissent d’air et vous rendent plein de gaz et petit-déjeuner du jour d’aprèsJe bois de l’eau avec du citron tous les matins – particulièrement quand j’essaie de guérir mes ballonnements. Cela peut paraître contre-indiqué de boire des litres d’eau quand vous vous sentez déjà comme un ballon, mais boire de l’eau pousse les liquides en surplus hors de votre système – et c’est eux qui vous font sentir et paraître si vous êtes porté sur le petit-déjeuner, je recommande toujours d’en prendre un bourré de protéines, pour vous sentir bien tout au long de la journée. Les œufs durs sont une solution pratique saupoudrez-les d’origan pour y ajouter du goût et un peu de fibres et d’antioxydants, tout en vous faisant éviter des calories supplémentaires ou du sel. De plus, comme l’eau, les aliments verts aident à évacuer les fluides en surplus de votre snack du milieu de la matinéeMême si j’essaie de bannir les glucides raffinés en général, c’est encore plus important quand je veux me débarrasser d’un surpoids en eau. Ceci parce que les fécules – en particulier les industriels, comme les céréales, les pâtes, le pain et les crackers – s’accrochent à l’ noix et les graines sont alors mes snacks de choix pour dire adieu aux ballonnements et avoir un ventre plat. J’adore les noix de pecan car elles sont bourrées de fibres et d’antioxydants. J’aime aussi aromatiser mon eau avec des morceaux de gingembre fraiscar cette racine aide à la digestion en évacuant les déchets de l’ du déjeunerLes asperges cuites à la vapeur possèdent certains composés chimiques qui agissent comme des probiotiques, permettant à votre système digestif de fonctionner paisiblement, et vous garantissant un ventre plat. Le saumon, riche en protéines, est bourré d’acides gras oméga-3, lesquels sont associés avec la perte de poids. Par-dessus tout, à la différence de nombreux fécules ou des légumes qui produisent des gaz, les protéines ne favorisent pas les gaz et ballonnements. Assurez-vous simplement d’éviter le sel ou les sauces sucrées ou snack de l’après-midiEntre son contenu en fibre et ses capacités à apaiser le ventre, l’artichaut bouilli est le snack parfait pour la mi-journée quand vous vous sentez ballonné. Les artichauts sont connus pour remédier à la constipation, laquelle peut rendre vos vêtements bien trop serrés ! En d’autres termes, ils sont les meilleurs amis de votre dîner pour déglonflerLes feuilles de pissenlit agissent comme des diurétiques qui continuent à évacuer de votre corps le liquide en excès. En bonus, il existe des preuves que ces légumes agissent comme des détoxifiants. Un autre de mes aliments favoris pour le dîner, quand j’essaie me débarrasser de mon petit ventre et des ballonnements, est le fenouil. Mangez le bulbe de cette plante rôti avec des herbes et des légume aide à la digestion en accélérant la sécrétion d’acides gastriques dans votre estomac. Ces substances chimiques aident à broyer les aliments autant que possible, de sorte qu’ils ne restent pas bloqués dans votre gros intestin, provoquant ainsi des gaz et des je l’ai mentionné plus haut, les protéines maigres comme le cabillaud grillé ou cuit au four, le bœuf maigre, le poulet ou des sources végétales ne rendent pas bouffi – vous vous réveillez le lendemain en vous sentant mieux que la ailleurs, bien préparés, les smoothies peuvent être votre arme secrète pour la perte de poids. Prises au petit-déjeuner ou comme snacks, ces boissons peuvent vous apporter les vitamines et nutriments qui maintiendront votre corps en mode brûlage de calories ». Lire aussi Les causes et symptômes les plus graves des ballonnements
\n \n\nmange et bois car le chemin est long
Portail: Le forum des riverains du Chemin Long. Le Bois du Chemin Long. Le Bois du Chemin Long - Portail. Le forum des riverains du Chemin Long. Accueil ; Portail ; Galerie ; Rechercher S'enregistrer ; Connexion ; Le Deal du moment : -38% Fire TV Stick avec télécommande vocale Voir le deal. 24.99 € Derniers sujets » Fin 2012: des nouvelles de la communes Jeu 4 Avr
Sur cette page, vous pouvez trouver une carte de localisation, ainsi qu'une liste des lieux et des services disponibles sur ou à proximité Chemin Bois Long Hôtels, restaurants, installations sportives, centres éducatifs, distributeurs automatiques de billets, supermarchés, stations d'essence et à proximité Chemin Bois LongS'il vous plaît cliquer sur la case située à gauche du nom du service pour afficher sur la carte l'emplacement des services sélectionnés. Filtrer par catégorie HébergementMaison D'Hôte - 314mDomaine la RabassièreAutomobileParking - 1150m-Route de MalaucèneReligieuxLieu de culte - 970mAbbatiale Sainte-Madeleine christian - roman_catholic1201 Chemin des Rabassières 84330 Le BarrouxÉducationÉcole - 269mInstitution Saint-Louis École secondaireChemin des Rabassières 84330 Le Barrouxfrcollège hors contratShoppingboutique épicerie - 917mMagasin de l'AbbayeChemin des RabassièresSports et LoisirsFootball - 427m-VoyageInformation touristique - 206mBois Long - CD84Chemin Bois LongAutresshop-religion - 918mArtisanat librairieChemin des Rabassièresmonastery - 931mAbbaye du Barroux christian - catholicChemin des Rabassières Le BarrouxToilettes - 1031m-
Naîtreet grandir, site web et magazine de référence sur le développement des enfants Jeux - Fiches d'activités enfant 1 à 3 ans - Naître et grandir Afficher le menu Afficher la recherche Le roi Acab avait rapporté à Jézabel comment le prophète Élie avait réagi et comment il avait fait égorger tous les prophètes de Baal. Alors Jézabel envoya un messager dire à Élie Que les dieux m'envoient malheur sur malheur si demain, à cette heure même, je ne t'inflige pas le même sort que tu as infligé à ces prophètes. » Devant cette menace, Élie se hâta de partir pour sauver sa vie. Arrivé à Bershéba, au royaume de Juda, il y laissa son serviteur. Quant à lui, il marcha toute une journée dans le désert. Il vint s'asseoir à l'ombre d'un buisson, et demanda la mort en disant Maintenant, Seigneur, c'en est trop ! Reprends ma vie je ne vaux pas mieux que mes pères. » Puis il s'étendit sous le buisson, et s'endormit. Mais voici qu'un ange le toucha et lui dit Lève-toi, et mange ! » Il regarda, et il y avait près de sa tête un pain cuit sur la braise et une cruche d'eau. Il mangea, il but, et se rendormit. Une seconde fois, l'ange du Seigneur le toucha et lui dit Lève-toi, et mange ! Autrement le chemin serait trop long pour toi. » Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à l'Horeb, la montagne de Dieu. Lecerveau parasité. Il ronge le grillon de l'intérieur, puis prend les commandes de son cerveau avant de le pousser au suicide: ce redoutable ver manipulateur en dit long sur les modes d'action Le chemin de fer libanais, soit 403 kilomètres de voies ferrées ou ce qui en reste, a célébré la semaine dernière son 124e anniversaire. Il a été inauguré le 3 août 1895 par un trajet Damas-Beyrouth, suivi le lendemain par le trajet inverse. Nous nous basons sur nos archives pour connaître les dates, la durée des trajets, les stations desservies… » souligne dans un entretien à L’Orient-Le Jour Carlos Naffah, président de l’association Train-train Liban, qui tente de faire revivre les trains au pays du Cèdre. Pour marquer l’anniversaire du chemin de fer, Train-train Liban a organisé un week-end festif, avec un concert et une exposition de photos signées Eddy Choueiri et de peintures de Tom Young samedi dernier à la forgerie de Rayak, suivis d’une visite le lendemain de la gare sur la vieille ligne Mar Mikhaël-Rayak. Pendant deux jours, l’événement de Train-train Liban a rassemblé 700 regroupe une soixantaine de personnes qui militent pour préserver le patrimoine ferroviaire libanais et pour remettre en marche les trains. Le train est un outil démocratique, économique et social pour faire revivre le Liban. Économique parce qu’il permettra aux entreprises, notamment aux usines, de transporter leurs marchandises, social parce qu’il donnera l’occasion aux Libanais de découvrir à moindres frais leur pays et de rencontrer leurs compatriotes d’autres communautés et d’autres régions, et démocratique parce qu’il est accessible à tous », explique Carlos Naffah. Ce n’est pas la première fois que l’ONG, fondée en 2005, organise des visites guidées des vieilles gares libanaises et de la fonderie de Rayak. C’est le train qui avait fait la prospérité de Rayak, ville qui abritait la plus grande forgerie et les plus importants ateliers relevant du chemin de fer. La station de Mar Mikhaël, qui abrite actuellement la direction des chemins de fer, constituait depuis la création de la ligne Beyrouth-Damas le point de départ du trajet qui allait de la côte, traversait les hautes montagnes du Mont-Liban pour arriver à si beaucoup l’oublient, le train, produit de la révolution industrielle, a avant tout été créé pour le transport des marchandises. Et c’est principalement pour le transport des marchandises qu’il a été mis en place au Liban. Sous l’Empire ottoman, il fallait relier Damas à la côte et c’est Beyrouth avec son port tout neuf qui bénéficie d’un projet exécuté par les Français ; les Britanniques voulaient mettre en place un réseau ferroviaire entre Jaffa et Damas éclipsant complètement Beyrouth, ce qui n’a pas eu lieu. vidéo tirée de nos archivesLa première ligne mise en service en 1895 est construite donc sous – et pour le compte de – l’Empire ottoman dans le cadre d’une concession accordée en 1891 aux Français. Elle relie Beyrouth à Damas en passant par Rayak où une gare, une forge et d’immenses ateliers sont mis en place. C’est à partir de Baabda que des crémaillères conçues spécialement pour la montagne libanaise sont posées. Elles tirent le train jusqu’à Dahr el-Baïdar. Voie militaireÀ Dahr el-Baïdar, durant la saison hivernale, les locomotives étaient munies de chasse-neige pour que le trafic ne s’arrête pas à cause des intempéries en villages comme Sofar se construisent autour de la gare. La localité avec son hôtel et son casino, à quelques mètres de la gare, est un lieu d’estivage prisé dans toute la région, de la Palestine à l’Égypte. La ligne Beyrouth-Rayak-Damas, à voie étroite, mesure 147 kilomètres dont 77 kilomètres sur l’actuel territoire libanais. Le chemin de fer traverse donc le Mont-Liban et l’Anti-Liban. La traversée était complexe avec 32 kilomètres de sections à crémaillère. Au début du XXe siècle, la société française en charge des trains au Liban s’appelle la Société du chemin de fer Damas-Hama et prolongements DHP ». Les gares sont de construction française, les rails et le matériel des voix étroites sont belges et les locomotives à vapeur suisses. En 1902, une deuxième ligne est mise en service. Elle relie Rayak à Baalbeck et sera prolongée jusqu’à Homs quelques années plus tard.Pour mémoire Autour de sa vieille station de train, Tripoli ravive son patrimoineAprès Beyrouth, une voie ferrée commerciale est construite dans le port de Tripoli. À partir de juin 1911, le chemin de fer relie Tripoli à Homs, mais cette ligne ne dure pas longtemps. Durant la Première Guerre mondiale, les troupes de l’Empire ottoman arrachent les rails, pillent les gares et confisquent le matériel pour achever la ligne Damas-Bagdad, plus importante au niveau militaire. En 1942, une ligne côtière reliant Beyrouth à Tripoli, construite par les troupes australiennes présentes au Liban lors de la Seconde Guerre mondiale, voit le jour. Elle est utilisée pour le transport des soldats et du matériel militaire. Au cours de la même année, une autre ligne, reliant Beyrouth à Haifa, construite par les soldats néozélandais, et utilisée aux mêmes fins, est inaugurée. À la fin de la guerre, cette ligne est utilisée pour les transports commerciaux. Elle ne fonctionnera pas longtemps ; en 1948, peu après la création de l’État d’Israël, les tunnels à la fin de la ligne Tripoli-Naqoura sont dynamités. En 1961, le réseau ferroviaire et sa gestion relèvent désormais de l’État libanais. Le Liban connaît son âge d’or sur le plan de l’infrastructure et du tourisme de luxe. Les autoroutes remplacent le chemin de fer et la voiture se démocratise, le train décline petit à petit pour mourir en 1976, en pleine guerre civile. Aujourd’hui, il reste encore le long du chemin de fer de vieilles gares délabrées, des lieux fantômes qui plaisent aux amoureux du train et aux amoureux des espaces abandonnés au charme Namroud, le dernier conducteur de trainPat. K. À l’époque où Assaad Namroud a commencé à travailler à la Société du chemin de fer Damas-Hama et Prolongement DHP, Rayak était la ville du chemin de fer par excellence. C’est dans cette localité de la Békaa que l’on réparait tous les trains qui desservaient la région… jusqu’à Istanbul. Plus de 1 500 personnes travaillaient à la DHP de Rayak, des directeurs du chemins de fer, mais surtout des techniciens employés pour faire tourner la forgerie et les ateliers de Namroud, 92 ans, a commencé comme simple cheminot, tout comme son père. Puis, par ambition, il a décidé de présenter l’examen nécessaire pour devenir conducteur de train. Mon père m’a dit “Tu es trop jeune, peut-être tu seras recalé”. Mais comme je travaillais déjà à Rayak, je connaissais les trains comme le fond de ma poche et leur méthode de fonctionnement par cœur. C’était un ingénieur français qui m’avait fait passer l’examen un jour avant mon 24e anniversaire », se souvient-il. Se rappelant de ses années passées au travail, il confie, un brin de fierté dans la voix Mon train était le plus beau, j’en prenais soin, son cuivre brillait sous le soleil quand il entrait en gare. Tout le monde le remarquait quand j’arrivais. »Grâce à son travail, Assaad Namroud a pu construire une maison, se marier, acheter une voiture et élever six enfants. Le plus pénible, c’était le tunnel de Dahr el-Baïdar. Je n’oublierai jamais la sensation de chaleur qui m’envahissait. Il y avait le feu qui montait des rails et la vapeur chaude dégagée par la cheminée. Cela ne finissait pas », Namroud se souvient aussi comment il plongeait en apnée pour réparer ou nettoyer les réservoirs d’eau qui servaient, entre autres, à alimenter les trains à Rayak. Le jour où je plongeais dans un réservoir, j’avais droit à deux jours de congé parce que cela me fatiguait », affirme-t-il. Je me souviens aussi qu’en Syrie, il y avait très régulièrement des coups d’État. Souvent en arrivant ou en quittant Damas, j’avais peur parce que des soldats étaient déployés. Un jour, j’ai eu très peur en rentrant à Rayak et j’appréhendais mon retour à Damas. À quelques heures de mon départ pour la capitale syrienne, la direction a décidé de suspendre les voyages, le temps que la situation se calme. C’était quand Hosni el-Zaïm a accédé au pouvoir » par un coup d’État en mars 1949, se Namroud a été le dernier chauffeur à conduire le train de Beyrouth à Rayak en 1976. La guerre venait d’éclater, et il nous était de plus en plus difficile de circuler en train. Un soir, je suis rentré dans mon train à Rayak pour être informé que la direction suspendait le travail jusqu’à nouvel ordre », raconte-t-il. Quelques mois plus tard, l’immense atelier de Rayak a été occupé par l’armée syrienne et son train n’a plus jamais Abi Atmé habite dans la gare de JamhourPat. Abi Atmé, ancien chef d’atelier des chemins de fer, âgé de 96 ans, vit depuis les années quatre-vingt à la gare de Jamhour qu’il a transformée en maison pour lui et sa famille. D’ailleurs, c’est pour cette raison que les lieux ne sont pas tombés en ruine. Son salon constituait la salle d’attente et le guichet se trouvait dans la salle à manger. C’est entre les rails, non loin d’un réservoir qui servait à l’alimentation en eau des trains à vapeur, qu’il a mis en place un Abi Atmé est entré très jeune à la Société du chemin de fer Damas-Hama et Prolongement DHP. J’ai triché avec ma carte d’identité, j’avais 16 ans, j’ai dû donc ajouter deux années supplémentaires à mon âge. Je venais de perdre mon père qui était cheminot et qui est mort dans un accident alors qu’il effectuait des travaux sur la voie ferrée au niveau de Mdeirej. J’ai dit alors aux Français qui étaient en charge que je voulais prendre sa place pour nourrir la famille », Abi Atmé est fier d’avoir travaillé à la DHP. J’étais fasciné par les locomotives et les voies ferrées, la façon de travailler dans les ateliers, le fait de créer de nouvelles pièces… Le train au Liban, ce n’était pas du n’importe quoi », se souvient qu’en 1948, à la proclamation de l’État d’Israël, il a fait un aller-retour Beyrouth- Haifa pour récupérer du matériel juste avant que les tunnels sur la ligne Beyrouth-Naqoura-Haifa soient dynamités, et cela pour éviter tout trafic entre le Liban et général Charles de Gaulle ? Il l’a croisé au Liban. C’était durant la Seconde Guerre mondiale, il prenait avec d’autres officiers le chemin de fer alors que lui travaillait sur la voie ferrée. Dès que je l’ai vu, je l’ai reconnu et je lui ai dit “Bonjour mon général” », se mémoireL’association Train-Train Liban s’en remet au Conseil d’État 2semaines à Sao Tome en mars - forum Sao Tomé et Principe - Besoin d'infos sur Sao Tomé et Principe ? Posez vos questions et parcourez les 3 Chemin du Portage Chemin du Portage Un chemin qui en dit long... Que représente cette statue au coeur du village ? Qui est cet individu qui porte un canot sur ses épaules ? Est-ce un militaire, un amérindien ou un coureur des bois qui vient de traverser le Chemin du Portage ? Ce chemin stratégique reliant le Saint-Laurent au Témiscouata, le fleuve Saint-Jean et jusqu’à la Baie de Fundy a été utilisé durant plus de 200 ans. Comme il passe en forêt, ceux qui l’empruntaient devaient porter» leur embarcation et leur barda sur leurs épaules, d’où son nom. L’histoire du Chemin du Portage est fascinante car ses usages militaires, commerciales et postales nous ramène bien avant le début de la colonie. Parcourez-le et revivez l’histoire à partir de Notre-Dame-du-Portage! Pour en connaître davantage, rendez-vous à l’École de l’Anse, à l’entrée est du village. D’autres suggestions pour vous Situation Le réseau cyclable du Marais Poitevin - plus de 500km d’itinéraires jalonnés, dont plus de 50 km en site propre (voies vertes) - est développé depuis de nombreuses années dans ce milieu naturel à cheval sur trois départements : Deux-Sèvres (à l’Est), Charente-Maritime (à l’Ouest) et Vendée (au Nord).
En fait , la nuit ne fut pas froide mais véritablement glaciale à la colonie de "L'Espoir " au point de transformer nos gourdes en bouillottes en les remplissant d'eau chaude. Fort heureusement la qualité de l'accueil à compenser pour partie la chaleur qui nous manquait. Petit déjeuner à 8h et départ vers 8h30. Ce matin nous partons à trois car Carole un peu fatiguée à décidé de faire un break à l'occasion de cette plus longue étape de 7h30. Elle préfère s’arrêter aujourd'hui et finir avec nous demain. Nos amis Colette et Bernard dit "Zorro" étant là , Carole va passer la journée avec eux. Montée sérieuse dès le départ par un temps froid accentué par un vent de nord est . Tout se passe bien et nous approchons de l'abbaye de Notre Dame des Neiges quand survient la chute de Claude pour ne pas dire la vraie gamelle . En effet à quelques encablures de l'abbaye et dans une descente , Claude butte dans un caillou et s'étale . " Compte tenu du froid , j'ai laissé les mains dans les poches et il m'est donc impossible d'amortir la chute ". Lunettes brisées et côté gauche du visage sérieusement amoché . Les premiers soins sont prodigués par Joël et Monique et il nous parait évident qu'il serait mieux de consulter un docteur. Zorro qui nous attend à Notre Dame des Neiges emmène Claude avec Carole et Colette au cabinet médical local. Charmant docteur qui fait le point de la situation et décide de ne pas faire de points mais de poser un "steri-strip" . Rien de grave donc , plus de peur que de mal. Nous profitons de notre présence à Labastide pour manger au restaurant. Nous repartons en début d'après midi pour une fin de journée "chiante". Nous naviguons en permanence entre les chantiers en cours destinés à la création d'un parc éolien . Après midi à oublier. Arrivée à Chasseradès sous l'escorte de Bernard , Colette et Carole qui sont venus à notre rencontre. Nous logeons au "Relais de Modestine" une très sympa chambre d’hôte et dîner fort sympathique en compagnie du propriétaire des lieux. A demain pour un autre chemin. Que ne faut'il pas faire pour être remarqué ! L'abbaye de Notre Dame des Neiges Chapelle attenante. Parc éolien en chantier au lieu dit les Taillades au-dessus de La Bastide Puylaurent. Ces magnifiques bornes n'évitent pas la galère à travers le chantier. Bon , on oublie le parc éolien et on retrouve avec plaisir un vrai chemin. La journée se termine bien pour Claude qui rencontre une Gemmoise. Surprise! Samedi 5 mai . Chasseradès - Le Bleymard. Nous quittons Chasseradès vers 8h30 avec Carole aujourd’hui qui souhaite finir son périple comme passage nous visitons l'église du village de style roman arrivons très rapidement à Mirandol dominé par un viaduc de chemin de fer impressionnant surtout relativement au nombre de trains qui y passent. Colette et Bernard tout au bout d'une piste avec le pique nique du midi. J'en profite pour vous annoncer que c'est leur anniversaire de mariage et qu'ils vont bien évidemment l'arroser ce soir. Nous arrivons au Bleymard vers 15h30 et notre Zorro national nous achemine jusqu'à notre destination du jour , les "Chalets du Goulet". Nous avons en effet un chalet pour six ce soir et décidons à l'unanimité de faire un dortoir de garçons et un de filles , 3 de chaque côté. Vers 16h nous accueillons Lydie , Daniel et Romain nos amis d'Alès qui viennent nous rendre visite et préparer notre arrivée de vendredi à Alès. Nous terminons la journée autour de la table d’hôte ou nous sommes au moins une vingtaine. Apéritif et repas copieux mais pas typiquement local " rougail saucisses".Nos hôtes sont très sympathiques. J'ai oublié de vous dire que nous avons bien arrosé les 45 ans de mariage des Moureaux autour d'une bouteille de vin rouge et d'une saucisse séchée . MERCI Colette et Bernard !! Je vous dis à demain pour un autre chemin. Zorro charge sa mule , je veux dire Bernard est au taquet ! Devant le relais de Modestine à Chasseradès, un magnifique gîte comme on aime . Le viaduc de Mirandol et ses tunnels de protection contre les congères. Un rayon de soleil et tout s'illumine ! Stèle au carrefour Guy Cubizolle à 1413m L'intendance est au top . Nous sommes sur la piste de crête de la draille des mulets. Les sources du Lot Pour ceux qui auraient des doutes , c'est ici ! Petit ruisseau deviendra rivière . Oui , toi le mec au milieu tu ne peux pas avoir un sourire moins con ! Dimanche 6 mai . Le Bleymard - Le Pont de Mauvert. Ce matin nous sommes un peu triste , Carole nous abandonne et Colette et Bernard aussi . Ils rentrent à Angers. Reste donc Monique , Joel et Claude qui vont poursuivre leur périple pendant six jours pour atteindre Alès. Aujour'hui nous gagnons donc Pont de Montvers. C'est l'étape qui présente le plus de dénivelée puisque nous allons atteindre 1700 mètres au sommet du Finiels plus haut point de notre randonnée mais aussi le plus haut point du département de la Lozère que nous traversons. Nous allons monter toute la matinée , atteindre dans un premier temps la station du Mont Lozère à 1421 mètres puis le sommet du Finiels à 1699 mètres exactement. Entre la station et le sommet la draille sentier de transhumance est jalonnée de pierres dressées en granite appelées "montjoies". Ces colonnes de pierre jalonnent le chemin suivi par Stevenson . Au sommet nombreux névés qui nous rappellent que la neige est présente tout l'hiver ici. De ce point nous dévalons jusqu'à notre destination finale Pont de Montvers. Nous allons en effet passer de 1700 à 875 mètres d' un très charmant village qui se trouve à la confluence du Tarn , du Rieumalet et du Martinet . Ce fut l'un des foyers les plus ardents du protestantisme dans les Cévennes et c'est d'ici que démarra la guerre des Camisards en 1702 à la suite de l'éxécution de l'abbé inquisiteur du Cheyla . Magnifique pont sur le Rieumalet qui était un passage obligé de beaucoup de marchandises. Nous rejoignons l’hôtel des " Sources du Tarn" pour y passer la nuit. A demain sur un autre chemin de Stevenson. Très jolie chapelle bien intégrée au paysage à la station du Mont Lozère Montjoies du Mont Lozère , colonnes de pierre , certaines sont gravées de la croix de Malte. On suit la draille jalonnée de hautes montjoies en granit. Au fond , le sommet du Finiels et beaucoup de monde . Sommet du Finiels 1699 m point le plus haut de la Lozère et du chemin de Stevenson. Il reste quelques névés par endroit. Le seul crocus aperçu lors de notre randonnée Une draille . Chemin de transhumance. La descente vers le Pont de Montvert est sublime avec ces genêts. En bas au loin Pont de Montvert. Pont de Montvert , un des foyers du protestantisme. Dans quelques minutes il va tomber des trombes d'eau sous l'orage. Lundi 7 mai . Pont de Montvert - Cocurès. Il fait un temps magnifique ce matin à 8h lorsque nous quittons l’hôtel. Quelques courses pour nous nourrir ce midi et c'est parti pour une matinée de rêve. Nous traversons les genets en fleurs en grimpant ce matin encore dès le départ. Nous atteignons très vite une bergerie de type Caussenarde voûtée à l'intérieur et nous apercevons à l'horizon deux mamelons , les puechs des bondons très caractéristiques. Nous arrivons ensuite à la stèle Raymond Senn qui fut un grand artisan du GR68 et entretint les GR pendant plus de vingt Mr Senn car sans vous nous ne serions sans doute pas là. Nous continuons notre ascension jusqu'au point le plus haut de la journée , le signal du Bougès à 1421 partir de là nous entamons notre descente vers le col du Sapet 1080m et nous croisons deux salariés du parc des Cévennes qui s'assimilent à des policiers et qui veillent au respect de l' l'occasion d’échanger quelques mots avec ces gendarmettes. C'est l'heure du casse croûte mais nous ne traînons pas car l'orage s'annonce et il commence déjà à gronder. A peine reparti et c'est le déluge , pluie violente , grêle et orage et çà va durer deux heures jusqu'à notre arrivée et en pleine forêt et sans un endroit pour s' aux ponchos tout est préservé sauf les chaussures bien sur et les chaussettes pleines d'eau. Nous atteignons Cocurès vers 16 h alors que l'orage à cessé . Notre hotel est magnifique et nous particulièrement heureux d’être ici ce soir compte tenu de l'après midi que nous avons subi. Dîner remarquable puis tout le monde au lit. A demain pour un autre chemin. La montée est raide mais le paysage superbe. Pour le plaisir des yeux . Il manque les parfums ! Un duo de lézards verts , la femelle en haut avec ses 2 bandes claires. Plateau de la Cham de l'Hermet. Bergerie de type caussenard. Crête du Bougès à 1303 m et la stèle R Senn qui réalisa le GR 68. Les nombreux cairns du col des Trois Fayards Hêtres . Haut lieu des camisards , les trois hêtres dans la montagne du Bougès. Au Signal du Bougès 1421 m Troisième plus haut massif du parc des Cévennes le Bougès. La baraque à Bonnal abri pour bergers et randonneurs Col du Sapet 1080 m Casse croûte avant l'orage. Forêt Domaniale de Ramponenche . Dernière photo avant le très gros orage , éclairs , tonnerre , pluie diluvienne , grêle ! Mardi 8 mai . Cocurès - Cassagnas. Nous quittons Cocurès vers 8h45 après un copieux petit déjeuner remarquable confiture d'oranges maison . Il fait beau très beau même et nous sommes très raidement obligé de nous découvrir. L'étape qui nous attend est de 6 heures et quelques 25 kilomètres. Nous rejoignons Bédouès qui possède une très belle collégiale que ses habitants doivent au pape Urbain V. Un charmant sentier longeant le Tarn nous amène vers la sous préfecture de la Lozère , Florac , la plus petite sous préfecture de France d'ailleurs puisqu'on y dénombre seulement 2000 habitants. Au passage il est important de préciser que la Lozère est le département le moins peuplé de France avec ses 75000 habitants qui tiendraient tous au stade de France ! Nous musardons pas mal dans Florac y faisant quelques courses avant de poursuivre notre chemin. Un chemin vraiment superbe tout comme la météo ce matin , un vrai bonheur. Nous poussons jusqu'au village de St Julien d'Arpaon avant de nous arrêter pour notre traditionnel pique nique du midi. Bien nous en à pris car nous y trouvons un petit snack qui accepte avec beaucoup de gentillesse que nous nous asseyons à une table pour pique niquer. Nous prenons bien sur quelques boissons et c'est l'occasion de discuter avec trois personnes âgées du cru qui sont venus partager leur repas de ce 8 apprenons ainsi qu'ils habitent un village juste à côté qui comprend douze habitants à l'année. Nous repartons vers 14 heures pour atteindre notre destination finale , Cassagnas. Nous arrivons fort heureusement assez tôt car l'orage menace déjà , il sera là quelques minutes plus tard. Ce soir c'est dortoir de huit personnes ce que nous n'avons pas encore connu depuis le départ , çà va ronfler dur. Dîner du soir à 19 heures sous forme de buffet une nouvelle formule . En plat principal saucisses aux herbes de la région encore ! et pâtes. Coucher assez tôt vers 21h30 , que faire d'autre ? il pleut , il fait quasiment nuit et il n'y à pas de télé au grand dam de la famille Deguille car c'est ce soir que Les herbiers rencontrent le PSG en finale de la coupe de France . Grosse frustration. A demain pour un autre chemin. Chaussures encore humides , entre Cocurès et Bédouès . Le pont de Barre sur le Tarnon à la sortie de Florac. Les rochers de Rochefort à Florac Via Ferrata . Chemin le long de la rivière Mimente . La rando , c'est cool ! Nous arrivons bientôt à St Julien d'Arpaon Ancienne voie de chemin de fer d'Alès à Florac. Quelques tunnels à traverser , plutôt sympa . Narcisses sauvages narcisses du poète . Mercredi 9 mai . Gare de cassagnas - Lébou. La nuit s'est bien assez bien passée pour nous en tout cas malgré le nombre et la promiscuité. Joël et moi sommes à l'étage sur les lites superposés , bonjour l’ascension et pas question de se lever car nous avons une chance sur deux de nous casser la donc triple pipi avant le coucher pour être tranquille. Petit déjeuner à 8 heure seulement ce matin et aucune possibilité pour qui que ce soit d'anticiper , randonneurs apprécient en général de partir tôt mais là impossible et nous sommes donc une trentaine ce matin à attendre que la maîtresse des lieux daigne ouvrir la porte. Détestable , Claude est vert de rage , ne décolère pas et promet une intervention écrite sur le site du chemin de Stevenson. Ce sont encore environ 25 km qui nous attendent aujourd'hui avec une sérieuse montée d' 1h30 à peu près au très bien pour se mettre en jambes. La pluie à cessé mais le ciel est très nuageux et les chemins un peu gras évidemment , pas de ponchos ce matin mais les sacs sont protégés malgré tout. Nous nous dirigeons vers le col de la Pierre Plantée dans un premier temps à 891 mètres et ensuite à Cassagnas quelques 200 mètres plus bas . Nous allons au delà du col en réalité à 1013 m aujourd' empruntons une ancienne voie royale qui allait de Barre des Cévennes à St Germain de Calberte , voie taillée à même la roche. On se dirige maintenant vers St Germain de Calberte , le seul village que nous allons traverser aujourd' allons descendre quasiment jusqu'au village et Monique le sait bien d'ailleurs puisque dans la descente elle est tombée sur les fesses et le de peur que de mal en réalité même si son poignet est un peu douloureux à l'arrivée. Pour la deuxième fois en deux jours nous pique niquons dans de très belles conditions tant matérielles que météorologiques. St Germain de Calberte possède une église qui à été restaurée au 14 ème siècle à l'initiative du pape Urbain V encore lui. Très beau portail gothique qui conserve la plus ancienne porte en bois du l'église une statue contemporaine en bronze "l'homme Cévenol" rend hommage aux Cévenols qui ont extrais des lauzes au fil des est l'oeuvre d'une artiste Iranienne Shirine Afrouz qui séjourna dans cette commune. En quelques deux heures nous atteignons Lébou , un lieu dit qui est composé de deux gîtes essentiellement. Le nôtre s'appelle la "Ferme de Patience" et il est tenu par un couple d'anciens agriculteurs du nord de la France qui cultivaient des endives et des ont visiblement changé de vie. On s'installe dans une chambre spacieuse et lumineuse , super. Dîner très sympathique et animé , nous sommes onze à table avec les vers 22h30. A demain sur un autre chemin On quitte le gite de Cassagnas et son chef de gare la copine à Claude !. Au pays des premiers camisards , sur les chemins de la liberté. Voie royale taillée à même la roche de Barre des Cévennes à St Germain de Calberte. Col de la Pierre Plantée 891 m Super ! une table pour nous à l'entrée de St Germain de Calberte. L'Homme cévenol par une artiste iranienne Shirine Afrouz. Magnifique portail de l'église de St Germain de Calberte. Bien au calme Forcément , il roule moins bien ! Attention aux valises ! Notre ami de Dunkerque au gite La Ferme de Patience. Une tablée bien sympa. Jeudi 10 mai . Lébou - Pégairolle Petit déjeuner à 7h30 ce matin car la journée va être longue , 7h30 au n'est pas ce que nous avait annoncé Joël mais il à du faire une légère erreur. Monique grogne un peu mais elle va s'en remettre! Nous sommes les premiers à partir mais nous sommes aussi ceux qui ont la plus grande premier objectif est d'atteindre le col St Pierre à 596 mètres soit 300 mètres de dénivelée positif que nous atteignons après avoir traversé notre premier village , St Etienne Vallée Française. Notre deuxième objectif c'est St Jean du Gard , nous y sommes vers 12h30. Nous nous offrons le luxe d'une grande salade au restaurant. St Jean du Gard fut un haut lieu de la guerre des Camisards et un très important centre de nombreuse filatures grâce à l'élevage de vers à soie . Ce fut également la dernière étape de Stevenson en 1878. Nous quittons St Jean du Gard vers 13h30 pour terminer notre étape. Il nous reste à peu près 3 heures. Nous devons rejoindre le col d'Uglas à 536 mètres alors que nous sommes descendu au dessous des 200 midi sera dur car les montées sont très raides il faut dire que ce jeudi c'est jour de l’Ascension !! Nous arrivons au col d'Uglas vers 16 heures après avoir gravi plus de 1000 mètres de montées cumulées dans la journée. C'est la plus grosse journée dans ce domaine. Du col nous devons rejoindre notre gite à Pégairolle en un petit quart d' vrai dire nous craignons le pire avec cet hébergement car Joël à eu beaucoup de mal à le trouver et il n'est pas référencer dans nos guides. Effectivement nous sommes accueilli par deux personnes , un Italien et une Brésilienne qui sont en train de barbouiller au pinceau un grand impression très mitigée. Arrivent ensuite une femme et un homme qui sont visiblement les propriétaires des lieux. L'homme nous guide vers notre hébergement , une yourte qu'il à fabriqué , nous montre les toilettes sèches et au fond du jardin une douche bricolée quasiment en plein craintes étaient bien fondées , c'est pour le moins spécial. Nous prenons une douche à tour de rôle puis on s'installe dans la yourte équipée de plusieurs lits et d'un poêle , ambiance "peace and love". Le repas est prévu vers 19h sur une grande table en plain air . En fait , Philippe le propriétaire ou plutôt le locataire des lieux est cocher et propose des randonnées en étoile en carriole. Il à fait de nombreux boulots avant de s'établir ici. Nous prenons l'apéritif ensemble ma fois bien sympa et nous dînons dans la foulée. Nuit tranquille quoique Monique sentait des courants d'air en tête de lit , il faut dire que la végétation entre un peu dans la yourte. A demain pour la fin du chemin. St Etienne Vallée Française. Pont sur le Gardon de Ste Croix. Ancienne voie royale taillée dans le shiste. Après la voie royale , la route royale au Col St Pierre 596m Nous sommes dans le Gard après le col. Mas de l'Affenadou. Hameau de Pied de Côte Le long des rives du Gardon de St Jean La gare de St Jean du gard avec son train à vapeur des Cévennes. Fin du périple pour Stevenson à St jean du gard Gardon du Mialet Le paysage est joli mais la montée est rude depuis la traversée de la rivière. Les Aigladines , l'endroit est superbe. Mialet les Aigladines Audibert , le gite est fermé. Au col d'Uglas 536m en direction de Pégairolle. Terra incognita , le gite de Pégairolle . L'intérieur de la yourte. Original Je n'ai pas les mots ! Vendredi 11 mai . Pégairolle - Alès , dernière étape. Aujourd'hui dernière étape de notre périple , pour rejoindre Alès . Une étape que d'aucuns considèrent comme "pas terrible" ou sans intérêt . Le mieux est de s'en rendre compte par nous même , nous ne sommes pas du genre à se laisser influencer par des on-dit . La suite nous donnera raison. En attendant nous prenons notre déjeuner toujours sur notre table en plain air et nous partons de bonne heure et de bonne humeur rejoindre à nouveau le col d'Uglas. Nous montons toujours pour rejoindre un sentier de crête sous un beau soleil jusqu'à une altitude de 669 mètres , la vue est superbe . Le chemin est très caillouteux et il faut être prudent . Jusque là tout va bien quand on voit Claude devant nous se prendre une nouvelle gamelle suivie d'injures puis disparaître à nos yeux , il est tomber en contre bas du chemin. Il remonte en se tenant les côtes pas de rire car il s'est fait mal mais bon , l'homme est solide. La majeure partie du sentier suit la ligne de crête avec des vues magnifiques de chaque côté , non , ce chemin mérite vraiment d'être parcouru même si parfois certains passages sont un peu délicat sur les rochers mais sans réelles difficultés. Nous passons dans un secteur d'anciennes mines de charbon avant d'arriver au sommet du Montcalm à 563 mètres et de ses trois tables d'orientation. C'est ici que nous faisons la pause casse croûte. Nous gravissons la dernière difficulté du jour , la "muraille de Montcalm" puis petit à petit nous descendons sur Alès .Nous passons près d'une mine témoin avant d'arriver dans les faubourgs et au rond point du mineur puis enfin au terme de notre randonnée au pont de Rochebelle sur le Gardon d'Alès. Le hasard fait bien les choses puisque nous arrivons en plein dans la Feria de l'ascension d'Alès. Nous mangeons quelques tapas au milieu de la fête foraine et Claude en profite pour appeler son copain Daniel qui nous récupère en voiture . Quelle chambre d’hôte et quelle table ! elle n'est pas dans les guides mais elle vaut le déplacement. Un immense merci à Lydie et Daniel pour leur accueil et leur gentillesse d'autant plus que le lendemain après un copieux petit déjeuner ils nous ramènent à l’hôtel du Puy en Velay en camping car , excusez du peu. Petit déjeuner à l'extérieur , dîner aussi hier soir. Carrefour de Combe Male 640 m Sentier de crête bien rocailleux. Ce sentier fait parti du tour de la vallée du Galeizon. Premiers passages rocheux . Difficile de se perdre ! Passage délicat . Encore plus délicat ! Sommet du Moncalm 563m et ses 3 tables d'orientation. Massif du Mont Lozère. La "Muraille de Moncalm" , dernière difficulté. Carrefour de Valmalette 320 m Rond point du Mineur à Alès. Pont de Rochebelle , terminus du Chemin de Stevenson. A bientôt sur un autre chemin !
LeChemin de Halage de Créteil. La balade commence sur le pont de Créteil et croyez-moi, en voyant cet énorme pont, traversé par une départementale et une ligne de bus à haute fréquence, on n’imagine pas du tout ce qui nous attend en contrebas.. Un escalier plus tard, changement de décor : on se retrouve sur un petit chemin qui longe un étroit bras de la Marne Venez admirer les fenêtres magnifiques sur la baie de Saint-Paul que vous offrent ce sentier. ITINERAIRE Cette balade historique, vous fera découvrir un des plus vieux chemin pavé de Saint-Paul. Ce sentier très entretenu vous offrira des fenêtres magnifiques sur la baie de Saint-Paul. Pour vous y rendre, prenez la route du Tour des Roches celle qui longe le moulin à eau. Pour vous repérer vous aurez des champs de manguiers et quelques endroits où vous pourrez garer votre voiture. Marchez un peu jusqu'à l'arrêt de bus 'Bouillon" qui se situe en face du snack " allée des cocos". Vous ne pouvez pas vous tromper, un panneau en bois vous indique la direction à prendre pour rejoindre le chemin pavé Bellemène. Longez la boutique et enfoncez-vous dans le lotissement, suivez toujours les panneaux et ne quittez plus le chemin "blanc" jusqu'à l'entrée du sentier. Après la dernière maison en taule, vous voici sur les traces de nos "zabitants", où "charette Boeuf", ou autres transports, empruntez cette route pour se rendre à Bellemène. Tout le long de votre ascension vous serez entourés de plantes tropicales le zatte, flamboyant, tamarin péi, le pied jujube... et de vues aussi magnifiques sur la baie de Saint-Paul et nos belles montagnes. Arrivez au bout du sentier pavé, sur votre droite se trouve une belle cabane dans les bois ! Elle offre une belle fenêtre sur le littoral saint-paulois. Empruntez le même chemin pour le retour ! LOUPE HISTORIQUE En 1719, trois sentiers reliant les Hauts de Saint-Paul furent pavés sous Deforges-Boucher, pour chevaux et "boeufs portant". Le chemin pavé Bellemène, autrefois appelé montée d'Hibon était encore fréquemment utilisé jusque dans les années 1970. L'histoire ou la légende raconte que Marie Elixène de Lanux, muse du grand poête Leconte de Lisle, empruntait ce chemin pour se rendre à Saint-Paul. Et ses vers du poète nous viennent aux lèvres "Sous un nuage frais de clair mousseline, tous les dimanches au matin, tu venais à la ville en manchy de rotin, par les rampes de la colline". L'ascension, qui dure en moyenne 30 à 40 minutes, vous permet d'arriver à Bellemène, dans les Hauts de Saint-Paul et vous offre par ailleurs progressivement une splendide vue sur le littoral de Saint-Paul, depuis le Cap La Houssaye jusqu'à la ville du Port. Aujourd'hui, ce beau sentier pavé est entretenu par l'Association Sportive et Culturelle - Loisirs de Bellemène. Ils entretiennent ce beau patrimoine réunionnais et le refait vrivre à travers des expositions d'objets qui ont servis à la construction du chemin pavé. PRATIQUE de bonne basket, une casquette, de l'eau et la crème solaire ! Nous vous conseillons d'emprunter ce sentier par un temps couvert, car il n'est pas très ombragé. QUOI FAIRE AUX ALENTOURS ? Nous vous conseillons de vous arrêter à l'Auberge du Pavé en arrivant au bout du sentier pavé, pour un succulent déjeuner, pour après reprendre le sentier pour une balade digestive ! JAI8.
  • aclo12mkvb.pages.dev/286
  • aclo12mkvb.pages.dev/401
  • aclo12mkvb.pages.dev/296
  • aclo12mkvb.pages.dev/394
  • aclo12mkvb.pages.dev/484
  • aclo12mkvb.pages.dev/115
  • aclo12mkvb.pages.dev/95
  • aclo12mkvb.pages.dev/130
  • mange et bois car le chemin est long