En fait , la nuit ne fut pas froide mais véritablement glaciale à la colonie de "L'Espoir " au point de transformer nos gourdes en bouillottes en les remplissant d'eau chaude. Fort heureusement la qualité de l'accueil à compenser pour partie la chaleur qui nous manquait. Petit déjeuner à 8h et départ vers 8h30. Ce matin nous partons à trois car Carole un peu fatiguée à décidé de faire un break à l'occasion de cette plus longue étape de 7h30. Elle préfère s’arrêter aujourd'hui et finir avec nous demain. Nos amis Colette et Bernard dit "Zorro" étant là , Carole va passer la journée avec eux. Montée sérieuse dès le départ par un temps froid accentué par un vent de nord est . Tout se passe bien et nous approchons de l'abbaye de Notre Dame des Neiges quand survient la chute de Claude pour ne pas dire la vraie gamelle . En effet à quelques encablures de l'abbaye et dans une descente , Claude butte dans un caillou et s'étale . " Compte tenu du froid , j'ai laissé les mains dans les poches et il m'est donc impossible d'amortir la chute ". Lunettes brisées et côté gauche du visage sérieusement amoché . Les premiers soins sont prodigués par Joël et Monique et il nous parait évident qu'il serait mieux de consulter un docteur. Zorro qui nous attend à Notre Dame des Neiges emmène Claude avec Carole et Colette au cabinet médical local. Charmant docteur qui fait le point de la situation et décide de ne pas faire de points mais de poser un "steri-strip" . Rien de grave donc , plus de peur que de mal. Nous profitons de notre présence à Labastide pour manger au restaurant. Nous repartons en début d'après midi pour une fin de journée "chiante". Nous naviguons en permanence entre les chantiers en cours destinés à la création d'un parc éolien . Après midi à oublier. Arrivée à Chasseradès sous l'escorte de Bernard , Colette et Carole qui sont venus à notre rencontre. Nous logeons au "Relais de Modestine" une très sympa chambre d’hôte et dîner fort sympathique en compagnie du propriétaire des lieux. A demain pour un autre chemin. Que ne faut'il pas faire pour être remarqué ! L'abbaye de Notre Dame des Neiges Chapelle attenante. Parc éolien en chantier au lieu dit les Taillades au-dessus de La Bastide Puylaurent. Ces magnifiques bornes n'évitent pas la galère à travers le chantier. Bon , on oublie le parc éolien et on retrouve avec plaisir un vrai chemin. La journée se termine bien pour Claude qui rencontre une Gemmoise. Surprise! Samedi 5 mai . Chasseradès - Le Bleymard. Nous quittons Chasseradès vers 8h30 avec Carole aujourd’hui qui souhaite finir son périple comme passage nous visitons l'église du village de style roman arrivons très rapidement à Mirandol dominé par un viaduc de chemin de fer impressionnant surtout relativement au nombre de trains qui y passent. Colette et Bernard tout au bout d'une piste avec le pique nique du midi. J'en profite pour vous annoncer que c'est leur anniversaire de mariage et qu'ils vont bien évidemment l'arroser ce soir. Nous arrivons au Bleymard vers 15h30 et notre Zorro national nous achemine jusqu'à notre destination du jour , les "Chalets du Goulet". Nous avons en effet un chalet pour six ce soir et décidons à l'unanimité de faire un dortoir de garçons et un de filles , 3 de chaque côté. Vers 16h nous accueillons Lydie , Daniel et Romain nos amis d'Alès qui viennent nous rendre visite et préparer notre arrivée de vendredi à Alès. Nous terminons la journée autour de la table d’hôte ou nous sommes au moins une vingtaine. Apéritif et repas copieux mais pas typiquement local " rougail saucisses".Nos hôtes sont très sympathiques. J'ai oublié de vous dire que nous avons bien arrosé les 45 ans de mariage des Moureaux autour d'une bouteille de vin rouge et d'une saucisse séchée . MERCI Colette et Bernard !! Je vous dis à demain pour un autre chemin. Zorro charge sa mule , je veux dire Bernard est au taquet ! Devant le relais de Modestine à Chasseradès, un magnifique gîte comme on aime . Le viaduc de Mirandol et ses tunnels de protection contre les congères. Un rayon de soleil et tout s'illumine ! Stèle au carrefour Guy Cubizolle à 1413m L'intendance est au top . Nous sommes sur la piste de crête de la draille des mulets. Les sources du Lot Pour ceux qui auraient des doutes , c'est ici ! Petit ruisseau deviendra rivière . Oui , toi le mec au milieu tu ne peux pas avoir un sourire moins con ! Dimanche 6 mai . Le Bleymard - Le Pont de Mauvert. Ce matin nous sommes un peu triste , Carole nous abandonne et Colette et Bernard aussi . Ils rentrent à Angers. Reste donc Monique , Joel et Claude qui vont poursuivre leur périple pendant six jours pour atteindre Alès. Aujour'hui nous gagnons donc Pont de Montvers. C'est l'étape qui présente le plus de dénivelée puisque nous allons atteindre 1700 mètres au sommet du Finiels plus haut point de notre randonnée mais aussi le plus haut point du département de la Lozère que nous traversons. Nous allons monter toute la matinée , atteindre dans un premier temps la station du Mont Lozère à 1421 mètres puis le sommet du Finiels à 1699 mètres exactement. Entre la station et le sommet la draille sentier de transhumance est jalonnée de pierres dressées en granite appelées "montjoies". Ces colonnes de pierre jalonnent le chemin suivi par Stevenson . Au sommet nombreux névés qui nous rappellent que la neige est présente tout l'hiver ici. De ce point nous dévalons jusqu'à notre destination finale Pont de Montvers. Nous allons en effet passer de 1700 à 875 mètres d' un très charmant village qui se trouve à la confluence du Tarn , du Rieumalet et du Martinet . Ce fut l'un des foyers les plus ardents du protestantisme dans les Cévennes et c'est d'ici que démarra la guerre des Camisards en 1702 à la suite de l'éxécution de l'abbé inquisiteur du Cheyla . Magnifique pont sur le Rieumalet qui était un passage obligé de beaucoup de marchandises. Nous rejoignons l’hôtel des " Sources du Tarn" pour y passer la nuit. A demain sur un autre chemin de Stevenson. Très jolie chapelle bien intégrée au paysage à la station du Mont Lozère Montjoies du Mont Lozère , colonnes de pierre , certaines sont gravées de la croix de Malte. On suit la draille jalonnée de hautes montjoies en granit. Au fond , le sommet du Finiels et beaucoup de monde . Sommet du Finiels 1699 m point le plus haut de la Lozère et du chemin de Stevenson. Il reste quelques névés par endroit. Le seul crocus aperçu lors de notre randonnée Une draille . Chemin de transhumance. La descente vers le Pont de Montvert est sublime avec ces genêts. En bas au loin Pont de Montvert. Pont de Montvert , un des foyers du protestantisme. Dans quelques minutes il va tomber des trombes d'eau sous l'orage. Lundi 7 mai . Pont de Montvert - Cocurès. Il fait un temps magnifique ce matin à 8h lorsque nous quittons l’hôtel. Quelques courses pour nous nourrir ce midi et c'est parti pour une matinée de rêve. Nous traversons les genets en fleurs en grimpant ce matin encore dès le départ. Nous atteignons très vite une bergerie de type Caussenarde voûtée à l'intérieur et nous apercevons à l'horizon deux mamelons , les puechs des bondons très caractéristiques. Nous arrivons ensuite à la stèle Raymond Senn qui fut un grand artisan du GR68 et entretint les GR pendant plus de vingt Mr Senn car sans vous nous ne serions sans doute pas là . Nous continuons notre ascension jusqu'au point le plus haut de la journée , le signal du Bougès à 1421 partir de là nous entamons notre descente vers le col du Sapet 1080m et nous croisons deux salariés du parc des Cévennes qui s'assimilent à des policiers et qui veillent au respect de l' l'occasion d’échanger quelques mots avec ces gendarmettes. C'est l'heure du casse croûte mais nous ne traînons pas car l'orage s'annonce et il commence déjà à gronder. A peine reparti et c'est le déluge , pluie violente , grêle et orage et çà va durer deux heures jusqu'à notre arrivée et en pleine forêt et sans un endroit pour s' aux ponchos tout est préservé sauf les chaussures bien sur et les chaussettes pleines d'eau. Nous atteignons Cocurès vers 16 h alors que l'orage à cessé . Notre hotel est magnifique et nous particulièrement heureux d’être ici ce soir compte tenu de l'après midi que nous avons subi. Dîner remarquable puis tout le monde au lit. A demain pour un autre chemin. La montée est raide mais le paysage superbe. Pour le plaisir des yeux . Il manque les parfums ! Un duo de lézards verts , la femelle en haut avec ses 2 bandes claires. Plateau de la Cham de l'Hermet. Bergerie de type caussenard. Crête du Bougès à 1303 m et la stèle R Senn qui réalisa le GR 68. Les nombreux cairns du col des Trois Fayards Hêtres . Haut lieu des camisards , les trois hêtres dans la montagne du Bougès. Au Signal du Bougès 1421 m Troisième plus haut massif du parc des Cévennes le Bougès. La baraque à Bonnal abri pour bergers et randonneurs Col du Sapet 1080 m Casse croûte avant l'orage. Forêt Domaniale de Ramponenche . Dernière photo avant le très gros orage , éclairs , tonnerre , pluie diluvienne , grêle ! Mardi 8 mai . Cocurès - Cassagnas. Nous quittons Cocurès vers 8h45 après un copieux petit déjeuner remarquable confiture d'oranges maison . Il fait beau très beau même et nous sommes très raidement obligé de nous découvrir. L'étape qui nous attend est de 6 heures et quelques 25 kilomètres. Nous rejoignons Bédouès qui possède une très belle collégiale que ses habitants doivent au pape Urbain V. Un charmant sentier longeant le Tarn nous amène vers la sous préfecture de la Lozère , Florac , la plus petite sous préfecture de France d'ailleurs puisqu'on y dénombre seulement 2000 habitants. Au passage il est important de préciser que la Lozère est le département le moins peuplé de France avec ses 75000 habitants qui tiendraient tous au stade de France ! Nous musardons pas mal dans Florac y faisant quelques courses avant de poursuivre notre chemin. Un chemin vraiment superbe tout comme la météo ce matin , un vrai bonheur. Nous poussons jusqu'au village de St Julien d'Arpaon avant de nous arrêter pour notre traditionnel pique nique du midi. Bien nous en à pris car nous y trouvons un petit snack qui accepte avec beaucoup de gentillesse que nous nous asseyons à une table pour pique niquer. Nous prenons bien sur quelques boissons et c'est l'occasion de discuter avec trois personnes âgées du cru qui sont venus partager leur repas de ce 8 apprenons ainsi qu'ils habitent un village juste à côté qui comprend douze habitants à l'année. Nous repartons vers 14 heures pour atteindre notre destination finale , Cassagnas. Nous arrivons fort heureusement assez tôt car l'orage menace déjà , il sera là quelques minutes plus tard. Ce soir c'est dortoir de huit personnes ce que nous n'avons pas encore connu depuis le départ , çà va ronfler dur. Dîner du soir à 19 heures sous forme de buffet une nouvelle formule . En plat principal saucisses aux herbes de la région encore ! et pâtes. Coucher assez tôt vers 21h30 , que faire d'autre ? il pleut , il fait quasiment nuit et il n'y à pas de télé au grand dam de la famille Deguille car c'est ce soir que Les herbiers rencontrent le PSG en finale de la coupe de France . Grosse frustration. A demain pour un autre chemin. Chaussures encore humides , entre Cocurès et Bédouès . Le pont de Barre sur le Tarnon à la sortie de Florac. Les rochers de Rochefort à Florac Via Ferrata . Chemin le long de la rivière Mimente . La rando , c'est cool ! Nous arrivons bientôt à St Julien d'Arpaon Ancienne voie de chemin de fer d'Alès à Florac. Quelques tunnels à traverser , plutôt sympa . Narcisses sauvages narcisses du poète . Mercredi 9 mai . Gare de cassagnas - Lébou. La nuit s'est bien assez bien passée pour nous en tout cas malgré le nombre et la promiscuité. Joël et moi sommes à l'étage sur les lites superposés , bonjour l’ascension et pas question de se lever car nous avons une chance sur deux de nous casser la donc triple pipi avant le coucher pour être tranquille. Petit déjeuner à 8 heure seulement ce matin et aucune possibilité pour qui que ce soit d'anticiper , randonneurs apprécient en général de partir tôt mais là impossible et nous sommes donc une trentaine ce matin à attendre que la maîtresse des lieux daigne ouvrir la porte. Détestable , Claude est vert de rage , ne décolère pas et promet une intervention écrite sur le site du chemin de Stevenson. Ce sont encore environ 25 km qui nous attendent aujourd'hui avec une sérieuse montée d' 1h30 à peu près au très bien pour se mettre en jambes. La pluie à cessé mais le ciel est très nuageux et les chemins un peu gras évidemment , pas de ponchos ce matin mais les sacs sont protégés malgré tout. Nous nous dirigeons vers le col de la Pierre Plantée dans un premier temps à 891 mètres et ensuite à Cassagnas quelques 200 mètres plus bas . Nous allons au delà du col en réalité à 1013 m aujourd' empruntons une ancienne voie royale qui allait de Barre des Cévennes à St Germain de Calberte , voie taillée à même la roche. On se dirige maintenant vers St Germain de Calberte , le seul village que nous allons traverser aujourd' allons descendre quasiment jusqu'au village et Monique le sait bien d'ailleurs puisque dans la descente elle est tombée sur les fesses et le de peur que de mal en réalité même si son poignet est un peu douloureux à l'arrivée. Pour la deuxième fois en deux jours nous pique niquons dans de très belles conditions tant matérielles que météorologiques. St Germain de Calberte possède une église qui à été restaurée au 14 ème siècle à l'initiative du pape Urbain V encore lui. Très beau portail gothique qui conserve la plus ancienne porte en bois du l'église une statue contemporaine en bronze "l'homme Cévenol" rend hommage aux Cévenols qui ont extrais des lauzes au fil des est l'oeuvre d'une artiste Iranienne Shirine Afrouz qui séjourna dans cette commune. En quelques deux heures nous atteignons Lébou , un lieu dit qui est composé de deux gîtes essentiellement. Le nôtre s'appelle la "Ferme de Patience" et il est tenu par un couple d'anciens agriculteurs du nord de la France qui cultivaient des endives et des ont visiblement changé de vie. On s'installe dans une chambre spacieuse et lumineuse , super. Dîner très sympathique et animé , nous sommes onze à table avec les vers 22h30. A demain sur un autre chemin On quitte le gite de Cassagnas et son chef de gare la copine à Claude !. Au pays des premiers camisards , sur les chemins de la liberté. Voie royale taillée à même la roche de Barre des Cévennes à St Germain de Calberte. Col de la Pierre Plantée 891 m Super ! une table pour nous à l'entrée de St Germain de Calberte. L'Homme cévenol par une artiste iranienne Shirine Afrouz. Magnifique portail de l'église de St Germain de Calberte. Bien au calme Forcément , il roule moins bien ! Attention aux valises ! Notre ami de Dunkerque au gite La Ferme de Patience. Une tablée bien sympa. Jeudi 10 mai . Lébou - Pégairolle Petit déjeuner à 7h30 ce matin car la journée va être longue , 7h30 au n'est pas ce que nous avait annoncé Joël mais il à du faire une légère erreur. Monique grogne un peu mais elle va s'en remettre! Nous sommes les premiers à partir mais nous sommes aussi ceux qui ont la plus grande premier objectif est d'atteindre le col St Pierre à 596 mètres soit 300 mètres de dénivelée positif que nous atteignons après avoir traversé notre premier village , St Etienne Vallée Française. Notre deuxième objectif c'est St Jean du Gard , nous y sommes vers 12h30. Nous nous offrons le luxe d'une grande salade au restaurant. St Jean du Gard fut un haut lieu de la guerre des Camisards et un très important centre de nombreuse filatures grâce à l'élevage de vers à soie . Ce fut également la dernière étape de Stevenson en 1878. Nous quittons St Jean du Gard vers 13h30 pour terminer notre étape. Il nous reste à peu près 3 heures. Nous devons rejoindre le col d'Uglas à 536 mètres alors que nous sommes descendu au dessous des 200 midi sera dur car les montées sont très raides il faut dire que ce jeudi c'est jour de l’Ascension !! Nous arrivons au col d'Uglas vers 16 heures après avoir gravi plus de 1000 mètres de montées cumulées dans la journée. C'est la plus grosse journée dans ce domaine. Du col nous devons rejoindre notre gite à Pégairolle en un petit quart d' vrai dire nous craignons le pire avec cet hébergement car Joël à eu beaucoup de mal à le trouver et il n'est pas référencer dans nos guides. Effectivement nous sommes accueilli par deux personnes , un Italien et une Brésilienne qui sont en train de barbouiller au pinceau un grand impression très mitigée. Arrivent ensuite une femme et un homme qui sont visiblement les propriétaires des lieux. L'homme nous guide vers notre hébergement , une yourte qu'il à fabriqué , nous montre les toilettes sèches et au fond du jardin une douche bricolée quasiment en plein craintes étaient bien fondées , c'est pour le moins spécial. Nous prenons une douche à tour de rôle puis on s'installe dans la yourte équipée de plusieurs lits et d'un poêle , ambiance "peace and love". Le repas est prévu vers 19h sur une grande table en plain air . En fait , Philippe le propriétaire ou plutôt le locataire des lieux est cocher et propose des randonnées en étoile en carriole. Il à fait de nombreux boulots avant de s'établir ici. Nous prenons l'apéritif ensemble ma fois bien sympa et nous dînons dans la foulée. Nuit tranquille quoique Monique sentait des courants d'air en tête de lit , il faut dire que la végétation entre un peu dans la yourte. A demain pour la fin du chemin. St Etienne Vallée Française. Pont sur le Gardon de Ste Croix. Ancienne voie royale taillée dans le shiste. Après la voie royale , la route royale au Col St Pierre 596m Nous sommes dans le Gard après le col. Mas de l'Affenadou. Hameau de Pied de Côte Le long des rives du Gardon de St Jean La gare de St Jean du gard avec son train à vapeur des Cévennes. Fin du périple pour Stevenson à St jean du gard Gardon du Mialet Le paysage est joli mais la montée est rude depuis la traversée de la rivière. Les Aigladines , l'endroit est superbe. Mialet les Aigladines Audibert , le gite est fermé. Au col d'Uglas 536m en direction de Pégairolle. Terra incognita , le gite de Pégairolle . L'intérieur de la yourte. Original Je n'ai pas les mots ! Vendredi 11 mai . Pégairolle - Alès , dernière étape. Aujourd'hui dernière étape de notre périple , pour rejoindre Alès . Une étape que d'aucuns considèrent comme "pas terrible" ou sans intérêt . Le mieux est de s'en rendre compte par nous même , nous ne sommes pas du genre à se laisser influencer par des on-dit . La suite nous donnera raison. En attendant nous prenons notre déjeuner toujours sur notre table en plain air et nous partons de bonne heure et de bonne humeur rejoindre à nouveau le col d'Uglas. Nous montons toujours pour rejoindre un sentier de crête sous un beau soleil jusqu'à une altitude de 669 mètres , la vue est superbe . Le chemin est très caillouteux et il faut être prudent . Jusque là tout va bien quand on voit Claude devant nous se prendre une nouvelle gamelle suivie d'injures puis disparaître à nos yeux , il est tomber en contre bas du chemin. Il remonte en se tenant les côtes pas de rire car il s'est fait mal mais bon , l'homme est solide. La majeure partie du sentier suit la ligne de crête avec des vues magnifiques de chaque côté , non , ce chemin mérite vraiment d'être parcouru même si parfois certains passages sont un peu délicat sur les rochers mais sans réelles difficultés. Nous passons dans un secteur d'anciennes mines de charbon avant d'arriver au sommet du Montcalm à 563 mètres et de ses trois tables d'orientation. C'est ici que nous faisons la pause casse croûte. Nous gravissons la dernière difficulté du jour , la "muraille de Montcalm" puis petit à petit nous descendons sur Alès .Nous passons près d'une mine témoin avant d'arriver dans les faubourgs et au rond point du mineur puis enfin au terme de notre randonnée au pont de Rochebelle sur le Gardon d'Alès. Le hasard fait bien les choses puisque nous arrivons en plein dans la Feria de l'ascension d'Alès. Nous mangeons quelques tapas au milieu de la fête foraine et Claude en profite pour appeler son copain Daniel qui nous récupère en voiture . Quelle chambre d’hôte et quelle table ! elle n'est pas dans les guides mais elle vaut le déplacement. Un immense merci à Lydie et Daniel pour leur accueil et leur gentillesse d'autant plus que le lendemain après un copieux petit déjeuner ils nous ramènent à l’hôtel du Puy en Velay en camping car , excusez du peu. Petit déjeuner à l'extérieur , dîner aussi hier soir. Carrefour de Combe Male 640 m Sentier de crête bien rocailleux. Ce sentier fait parti du tour de la vallée du Galeizon. Premiers passages rocheux . Difficile de se perdre ! Passage délicat . Encore plus délicat ! Sommet du Moncalm 563m et ses 3 tables d'orientation. Massif du Mont Lozère. La "Muraille de Moncalm" , dernière difficulté. Carrefour de Valmalette 320 m Rond point du Mineur à Alès. Pont de Rochebelle , terminus du Chemin de Stevenson. A bientôt sur un autre chemin !
LeChemin de Halage de Créteil. La balade commence sur le pont de Créteil et croyez-moi, en voyant cet énorme pont, traversé par une départementale et une ligne de bus à haute fréquence, on n’imagine pas du tout ce qui nous attend en contrebas.. Un escalier plus tard, changement de décor : on se retrouve sur un petit chemin qui longe un étroit bras de la Marne
Venez admirer les fenêtres magnifiques sur la baie de Saint-Paul que vous offrent ce sentier. ITINERAIRE Cette balade historique, vous fera découvrir un des plus vieux chemin pavé de Saint-Paul. Ce sentier très entretenu vous offrira des fenêtres magnifiques sur la baie de Saint-Paul. Pour vous y rendre, prenez la route du Tour des Roches celle qui longe le moulin à eau. Pour vous repérer vous aurez des champs de manguiers et quelques endroits où vous pourrez garer votre voiture. Marchez un peu jusqu'à l'arrêt de bus 'Bouillon" qui se situe en face du snack " allée des cocos". Vous ne pouvez pas vous tromper, un panneau en bois vous indique la direction à prendre pour rejoindre le chemin pavé Bellemène. Longez la boutique et enfoncez-vous dans le lotissement, suivez toujours les panneaux et ne quittez plus le chemin "blanc" jusqu'à l'entrée du sentier. Après la dernière maison en taule, vous voici sur les traces de nos "zabitants", où "charette Boeuf", ou autres transports, empruntez cette route pour se rendre à Bellemène. Tout le long de votre ascension vous serez entourés de plantes tropicales le zatte, flamboyant, tamarin péi, le pied jujube... et de vues aussi magnifiques sur la baie de Saint-Paul et nos belles montagnes. Arrivez au bout du sentier pavé, sur votre droite se trouve une belle cabane dans les bois ! Elle offre une belle fenêtre sur le littoral saint-paulois. Empruntez le même chemin pour le retour ! LOUPE HISTORIQUE En 1719, trois sentiers reliant les Hauts de Saint-Paul furent pavés sous Deforges-Boucher, pour chevaux et "boeufs portant". Le chemin pavé Bellemène, autrefois appelé montée d'Hibon était encore fréquemment utilisé jusque dans les années 1970. L'histoire ou la légende raconte que Marie Elixène de Lanux, muse du grand poête Leconte de Lisle, empruntait ce chemin pour se rendre à Saint-Paul. Et ses vers du poète nous viennent aux lèvres "Sous un nuage frais de clair mousseline, tous les dimanches au matin, tu venais à la ville en manchy de rotin, par les rampes de la colline". L'ascension, qui dure en moyenne 30 à 40 minutes, vous permet d'arriver à Bellemène, dans les Hauts de Saint-Paul et vous offre par ailleurs progressivement une splendide vue sur le littoral de Saint-Paul, depuis le Cap La Houssaye jusqu'à la ville du Port. Aujourd'hui, ce beau sentier pavé est entretenu par l'Association Sportive et Culturelle - Loisirs de Bellemène. Ils entretiennent ce beau patrimoine réunionnais et le refait vrivre à travers des expositions d'objets qui ont servis à la construction du chemin pavé. PRATIQUE de bonne basket, une casquette, de l'eau et la crème solaire ! Nous vous conseillons d'emprunter ce sentier par un temps couvert, car il n'est pas très ombragé. QUOI FAIRE AUX ALENTOURS ? Nous vous conseillons de vous arrêter à l'Auberge du Pavé en arrivant au bout du sentier pavé, pour un succulent déjeuner, pour après reprendre le sentier pour une balade digestive !
JAI8.