International Les sept hommes soupçonnĂ©s du meurtre d'un Français vont ĂȘtre placĂ©s en garde Ă vue Ă leur arrivĂ©e dans la capitale. Des forces militaires espagnoles sont parvenues Ă libĂ©rer l'Ă©pouse du couple lors de l'assaut du catamaran, mais le mari a Ă©tĂ© tuĂ© par les pirates. © Reuters/Ho New Sept pirates prĂ©sumĂ©s, arrĂȘtĂ©s par la marine espagnole, ont Ă©tĂ© renvoyĂ©s mercredi en France, oĂč ils vont devoir rĂ©pondre aux questions de la justice sur l'attaque, la semaine derniĂšre, du catamaran d'un couple varois, dont le mari est mort. Le transfĂšrement "est en cours" et ils seront placĂ©s en garde Ă leur arrivĂ©e, a prĂ©cisĂ© une source judiciaire. Le couple de Français, Christian et Ăveline Colombo, originaires du Var, Ă©tait parti faire un tour du monde Ă bord de son voilier, un catamaran baptisĂ© Tribal Kat, portĂ© disparu le 8 septembre au large du YĂ©men aprĂšs avoir lancĂ© un message de dĂ©tresse. Le Quai d'Orsay avait rĂ©vĂ©lĂ© le lendemain que le voilier avait Ă©tĂ© retrouvĂ©, vide, au large du YĂ©men par un navire allemand participant Ă la force Atalante, chargĂ©e de la sĂ©curitĂ© du trafic dans l'ocĂ©an Indien. Selon les premiers tĂ©moignages, Christian Colombo, 55 ans, a Ă©tĂ© tuĂ© par les premiers tirs lorsque les pirates approchaient du bateau. Il avait auparavant rĂ©ussi Ă passer un message d'appel au secours. Son corps, jetĂ© par-dessus bord lors de l'assaut de son bateau par les pirates, n'a pas encore Ă©tĂ© retrouvĂ©. RepĂ©rĂ©e par hĂ©licoptĂšre Ăveline Colombo a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©e saine et sauve, deux jours plus tard, lors d'une opĂ©ration militaire contre les pirates prĂ©sumĂ©s menĂ©e par un navire espagnol de la force Atalante. Le navire, le Galicia, a interceptĂ© une petite embarcation sur laquelle se trouvait la Française qui avait Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e par un hĂ©licoptĂšre de la frĂ©gate française Surcouf. Sept pirates prĂ©sumĂ©s ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s par la marine espagnole lors de cette intervention qui a donnĂ© lieu Ă des Ă©changes de tirs. Le prĂ©sident de la RĂ©publique Nicolas Sarkozy a aussitĂŽt remerciĂ© le prĂ©sident du gouvernement espagnol JosĂ© Luis Zapatero pour "l'action dĂ©cisive des forces espagnoles" dans la libĂ©ration d'Ăveline Colombo. RentrĂ©e en France en dĂ©but de semaine, la navigatrice rescapĂ©e a Ă©tĂ© entendue par les services de renseignements avant de partir se reposer chez une de ses filles, dans l'est du pays. Selon des sources concordantes, des traces de sang et d'impacts de balles auraient Ă©tĂ© retrouvĂ©es dans le Tribal Kat. Le grand catamaran a Ă©tĂ© remorquĂ© vers Djibouti pour y ĂȘtre examinĂ©. DĂ©jĂ 15 pirates en France Sur le plan judiciaire, le parquet de Paris a ouvert une enquĂȘte prĂ©liminaire, conduite par la juridiction interrĂ©gionale spĂ©cialisĂ©e Jirs, chargĂ©e de la lutte contre la criminalitĂ© organisĂ©e. Au moment de sa disparition, le Tribal Kat naviguait dans des eaux connues depuis plusieurs annĂ©es pour le grand nombre d'actes de piraterie qui y sont commis, principalement par des Somaliens. Ă ce jour, quinze pirates somaliens, soupçonnĂ©s d'avoir participĂ© aux prises d'otages des navires français Le Ponant et CarrĂ© d'As en 2008, Le Tanit en 2010 ont Ă©tĂ© mis Ă la disposition de la justice française et sont dĂ©tenus dans des prisons en France. Six d'entre eux, dont un mineur, doivent comparaĂźtre en novembre devant la cour d'assises de Paris pour la prise en otage d'un couple de Français Ă bord du CarrĂ© d'As, en septembre 2008, au large de la Somalie. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Meurtre d'un skipper français les pirates en route pour Paris 9 Commentaires
Laprise de contrĂŽle lundi de l'Aris 13, qui transportait du pĂ©trole et du gaz de Djibouti Ă Mogadiscio, constituait la premiĂšre attaque rĂ©ussie d'un navire commercial par des pirates Aventuriers enivrĂ©s de rhum, sans foi ni loi, lâimage des pirates des CaraĂŻbes qui Ă©cument la mer pour prendre dâassaut les navires remplis de trĂ©sors des AmĂ©riques nâest pas loin de la ont Ă©tĂ© nombreux et ont rĂ©alisĂ© de vĂ©ritables exploits pendant trois siĂšcles laissant derriĂšre eux des histoires, des personnages cĂ©lĂšbres, des rĂ©cits parfois fantastiques qui continuent de nourrir notre imaginaire. GrĂące Ă de nombreux Ă©crits et traces de leur passage, il nous est facile de bien les et libertĂ©, câest ce quâil ressort de leurs vies tumultueuses, pas de nation, pas de classes sociales, pas de racisme, tous unis dans une vie hors du tout a commencĂ©Carte de la piraterie au XVIIe siĂšcle Cette carte reprĂ©sente une vue dâensemble des situations des colonies des royaumes, des bases des pirates et les principaux sacs des villes cĂŽtiĂšres. Les possessions coloniales changent au cours du piraterie dans la CaraĂŻbe a un dĂ©but, celle de la dĂ©couverte de lâAmĂ©rique par les Espagnols. LâĂ©glise catholique partage le monde entre deux grands royaumes europĂ©ens, lâEspagne et le Portugal. France, Angleterre et Pays-Bas, autres grands royaumes sont en reste de ces nouvelles terres et leurs trĂ©sors qui viennent enrichir leur rois dĂ©cident donc dâenvoyer des Ă©quipages pour du commerce mais surtout pour attaquer et piller les navires en mer. Ces Ă©quipages sont appelĂ©s corsaires possĂšdent une lettre royale lĂ©galisant leurs courses et prises en hommes finissent par demeurer dans la CaraĂŻbe et rapidement agissent aussi pour leurs propres comptes. Ils deviennent des pirates !Soldats dĂ©serteurs, esclaves en fuites, viennent gonfler leurs rangs des aventuriers ; câest tout une communautĂ© qui se met en Pour bien comprendre nos amis les pirates, il est nĂ©cessaire de bien comprendre le vocabulaire utilisĂ© Ă lâĂ©poque. Ce sont des flibustiers de corsaires, il deviennent pirates. Sur terre, ils sont boucaniers. Ils vivent par deux, parfois trois, en est le terme usitĂ© dans les Antilles Ă lâĂ©poque de la piraterie. EmpruntĂ© au nĂ©erlandais vrijbueter, devenu flibutor en anglais, comprendre libre de faire un butin ». Flibustier est utilisĂ© par le pĂšre DuTertre dans sa relation du 1667. Pirate prendra le dessus par la littĂ©rature et la dĂ©finition de lâensemble de lâactivitĂ© dans le monde. PirateDĂ©rivĂ© du grec peiratĂšs qui signifie lâentreprenant » ou celui qui fait fortune » puis passĂ© au latin pirata, Pirate est le terme gĂ©nĂ©ral utilisĂ© pour parler de ces aventuriers des mers qui attaquent les bateaux pour prendre leur cargaison. La piraterie aux Antilles a connu un Ăąge dâor sur trois siĂšcles, entre le XVIe siĂšcle et le XVIIIe des CaraĂŻbes Ă©voquent beaucoup de visions qui sont bien fondĂ©es, dâautres plus du pirate se compose dâun fusil -le plus important-, dâun sabre et/ou de couteaux Ă la lâItalien corsaro, dĂ©rivĂ© du latin cursus, le corsaire est celui qui part en course », terme marin utilisĂ© pour les Ă©changes comme la prise en mer. Les corsaires dans lâhistoire de la CaraĂŻbe dĂ©signent les aventuriers qui font la course en mer pour leur corsaires ont Ă©tĂ© envoyĂ©s par les couronnes dâEurope Hollande, France et Angleterre principalement pour piller les navires espagnoles et portugais des richesses du nouveau monde » dont ils Ă©taient privĂ©s. Ces corsaires se sont toutefois installĂ©s dans les CaraĂŻbes et partaient en course autant pour leur compte que celui de leur et boucaniers, qui sont souvent les mĂȘmes personnes, se mettent par deux, parfois trois, partagent leurs biens, se jurent protection mutuelle, pour soit partir en course dans une expĂ©dition pirate ou Ă©tablir une plantation sur les nouvelles colonies. Une fois que les royaumes de France et Angleterre ont dĂ©butĂ© leur colonisation, ils se sont accordĂ©s pour mettre fin Ă la piraterie notamment en tentant, avec plus ou moins de succĂšs, de faire des boucaniers/pirates des boucaniers sont des chasseurs libres sur les Ăźles des Antilles. Ils sont largement dĂ©crits dans les relations de voyage dĂšs le XVIIe siĂšcle. Les boucaniers gonflent les rangs des pirates lors des formations dâĂ©quipage. Leur mode de vie est dĂ©diĂ© Ă la chasse aux bĆufs ou sangliers. Ils vivent en camp et chassent les animaux pour en faire peaux et viandes quâils vendent dans les boucaniers français chassent aux chiens et au fusil. Les tĂ©moins rapportent plutĂŽt des tueries dâanimaux, car ils tuent tout ce quâils trouvent mais ne prennent que peu dâanimaux pour leur besoin. Les boucaniers espagnoles envoient les chiens rabatteurs puis chassent lâanimal encerclĂ© Ă cheval avec une lance, dans la tradition des vie spartiate est cependant organisĂ©e et codifiĂ©e. Les boucaniers français opĂšrent essentiellement dans les Grandes Antilles, en particulier sur la partie ouest de lâĂźle dâHispaniola, qui deviendra boucaniers sont dĂ©crits par les chroniqueurs comme des sauvages malpropres. Ils ne portent quâun pantalon court au niveau des genoux, une chemise usĂ©e, des couteaux Ă la ceinture, de chaussure en cuir issue de leurs chasses, parfois un bonnet et sont couverts de sangs mot boucan est amĂ©rindien de la CaraĂŻbe. Câest une mĂ©thode de fumage de la viande afin de la conserver. La viande est suspendue dans un cabanon. En dessous, on entretien des feux pour enfumer la viande. DâaprĂšs le tĂ©moignage dâExmelin, la viande est bien meilleure lorsque lâon ajoute peaux et os des animaux au on consomme des poulets boucanĂ©s au bord des routes de Guadeloupe. La technique est issue de deux mĂ©thodes amĂ©rindiennes le boucan et le barbecue. Il sâagit dâun barbecue fermĂ© avec une cheminĂ© ou la viande est fumĂ©e Ă lâintĂ©rieur. Beaucoup de lieudits portent le nom de Boucan en Guadeloupe et dans toute la FrĂšres de la CĂŽtePour la plupart Français, les FrĂšres de la CĂŽte constitue une communautĂ© avec pour base lâĂźle de la Tortue qui borde la colonie espagnole dâHispaniola. Sur terre, ils sont boucaniers, chassent les bĆufs et cochons sauvages principalement Ă lâouest dâHispaniola. Ils ont un code prĂ©cis. Le capitaine est Ă©lu, le partage des richesses est Ă©tabli entre va par deux hommes, en matelotage. Les butins sont partagĂ©s Ă peu prĂšs Ă©quitablement. Les blessures ont un tarif de compensation prĂ©cis, par exemple, 100 Ă©cus ou 1 esclave pour un bras perdu, 600 Ă©cus ou 6 esclaves pour les deux jambes, etc. Le capitaine est Ă©lu et tous le suivent sans discuter. Pirates Ă lâassaut d'un navireLes punitions pour ceux qui ont tentĂ© de cacher un butin pour leur propre compte sont aussi codifiĂ©s. On laissera un homme seul sur une Ăźle dĂ©serte pendant des mois, parfois on lui coupe les oreilles et le les belles prises qui auraient fait la richesse de lâĂ©quipage, les pirates ne cherchent pas Ă sâintĂ©grer dans la sociĂ©tĂ©. Ils dĂ©pensent leurs butins rapidement en boisson, jeux et tous plaisirs Ă leur portĂ©e. Une fois ruinĂ©s, ils cherchent Ă nouveau la course dans un Ă©quipage. Ceux qui ont vĂ©cu parmi eux, comme en tĂ©moigne Exmelin ou mĂȘme Ă sa façon le PĂšre Labat, les dĂ©crivent comme peu enclin au travail, prĂ©fĂ©rant utiliser les soldats et esclaves capturĂ©s pour la cuisine, les lavages, les rĂ©parations de navire, etc. Boutique GwadaPlans T-shirts et accessoires CaraĂŻbes, pirates et rhumPirates apatrides Henry Morgan, sac de PanamaLes pirates des CaraĂŻbes se sont affranchis de toute nationalitĂ©, de toute origine sociale, de tout race ».Hollandais, Français, Anglais, esclaves, AmĂ©rindiens, dĂ©serteurs portugais et espagnoles, mĂ©tis en tout genre, sâunissent, apprennent les langues des uns et des autres et partent aisĂ©ment pour de simple course ou des attaques dâenvergure sur des villes les rares femmes pirates sont intĂ©grĂ©es Ă Ă©galitĂ©. Les pirates prennent les bateaux au port pour leur propre compte, attaques en mer, pille les villes cĂŽtiĂšres. Pour les sacs de grands ports, ils sâassocient en grand nombre. Les prisonniers sont rendus contre rançon ou sauf-conduit. Illustration de la prise dâun navire espagnol par le pirate Pierre Le Grand. Le pirate pris par surprise un navire armĂ© avec un poignĂ©e dâhommes et une barque. Il surprit le capitaine en train de jouer aux oui mais aussi violence L'Olonnais arrache le cĆur d'un prisonnier vivantLa piraterie est un monde violent, au quotidien, ce sont des hommes qui vivent de la violence, une chasse animale sans merci, une chasse aux trĂ©sors impitoyable. Les premiers Ă tĂ©moigner intimement de cette violence, pas leurs Ă©crits et rapports, sont parmi les colons et les religieux qui les accompagnent. La colonisation fait appel aux engagĂ©s, une main dâĆuvre meilleur marchĂ© que les esclaves car ils ne coutent que le voyage et un trousseau sommaire. Ils doivent travailler trois ans sept ans chez les Britanniques pendant lesquels ils sont asservis, mal traitĂ©s, laissĂ©s pour mort quand ils sont malades, parfois tuĂ©s pour un boucaniers prennent des engagĂ©s comme les colons. Les engagĂ©s qui survivent deviennent boucaniers ou pirates, les autres pirates issus de lâengagement sont trĂšs violents. Le pirate lâOlonnais, ancien engagĂ© fini par devenir sanginaire. En Guadeloupe, un ancien engagĂ©, dont la violence est rapportĂ©e comme inouĂŻe, se vante dâavoir tuĂ© 300 de ses engagĂ©s Ă titre de revanche sur le traitement quâil a lui-mĂȘme nâest quâun exemple qui ne fait que montrer que la violence engendre la violence et que câest, malheureusement, une des constituantes de la colonisation. De pirates Ă colons Habitation SucriĂšre des AntillesDĂšs lors que la France et lâAngleterre Ă©tablissent des colonies terrestres les deux royaumes sâentendent pour mettre fin Ă la piraterie, quâils ont créée⊠Nos pirates sont maintenant pourchassĂ©s par les autres royaumes qui deviennent aussi leurs proies. Une immense chasse en mer les uns contre les autres fourmillent dans la royaumes tentent dâen faire des colons en leur offrant des amnisties et des terres et font arriver des femmes pour les marier. Certains sâĂ©tablissent, toujours par matelotage, mais lâappel de lâaventure les reprend souvent. En Guadeloupe, en Martinique, en Hispaniola, Ă Saint-Christophe, beaucoup de ces pirates deviennent colons et leurs descendants sont prĂ©sentes dans les Ăźles de nos derniers pirates fuient la Mer des CaraĂŻbes pour les cĂŽtes du BrĂ©sil moins protĂ©gĂ©es oĂč rentrent les navires portugais vers lâEurope et espagnols via le dangereux cap ainsi que se termine la piraterie, dans la colonisation et lâĂ©conomie de plantation. Le modĂšle sociale se calque sur celui des royaumes avec ces classes sociales dĂ©terminĂ©es par la naissance, de lâaristocratie Ă lâesclave, en ajoutant une sĂ©grĂ©gation par couleur de peau dans les diffĂ©rentes vent de la libertĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ© par celui du capitalisme !Quelques cĂ©lĂšbres pirates de la CaraĂŻbeDiego "le mulĂątre" Portrait imaginĂ© de DiegoFils illĂ©gitime dâun capitaine hollandais et dâune esclave africaine ou amĂ©rindienne, Diego passa quarante ans de sa vie dans la piraterie et deviendra un cauchemar pour les Espagnols. Il est lâun des pirates les plus cĂ©lĂšbres de son aime narguer les autoritĂ©s, joue de la guitare pour son Ă©quipage. Il se marie, vie une vie luxueuse grĂące Ă ses nombreuses prises et reprend la mer. Il est basĂ© sur les cĂŽtes du Honduras sur lâĂźle de Guajana. Il participe au sac de CampĂȘche avec lâexpĂ©dition de Morgan. Il prend lâĂźle de Curaçao aux Espagnoles pour le compte des Hollandais. Lorsque les Hollandais font la paix avec lâEspagne, il sâallie aux Français de lâĂźle de la Tortue. Câest ainsi quâil mena sa vie, entre flibusterie au service dâun royaume et ses propres prise et Morgan Portrait imaginĂ© de DiegoJeune gallois engagĂ© sur les bateaux pour la CaraĂŻbe, Henry Morgan devient corsaire, pirate et gagne en notoriĂ©tĂ©. Fin stratĂšge, ses rĂ©ussites le mĂšne Ă son grand exploit final, la mise Ă sac de Panama. Il exerce son autoritĂ© avec violence sur ses Ă©quipages afin de distiller la peur. Il rĂ©unit une grande armada de pirates anglais et français, met en place une logistique avec des bateaux ravitailleurs et une communication par pavillon. La bataille dĂ©bute en mer le 28 janvier 1671, aprĂšs la victoire en mer, les pirates prennent la ville et mettent Ă sac tout ce quâils y trouvent pendant trois semaines. Morgan et quelques-uns de ses proches fuient avec une belle part du sâinstalle et se marie Ă la JamaĂŻque, Ăźle anglaise, et y sera nommĂ© vice-gouverneur mourra en riche planteur sans LâOlonnaisFrançois lâOlonnais arrive aux Antilles comme engagĂ© auprĂšs dâun planteur. Il est ensuite attirĂ© par la vie des boucaniers quâil rejoint pendant quelques annĂ©es puis se joint aux Ă©quipages de se fait une rĂ©putation et, avec un autre flibustier, Michel Le Basque, il entreprend la prise de MaracaĂŻbo dans lâactuel Venezuela. La mise Ă sac dure six semaines. A la suite de cet exploit, il rassemble un immense Ă©quipage et Ă©cume les cĂŽtes du continent et des Ăźles rasant tout sur son passage, notamment les villages AmĂ©rindiens, et traitant les Espagnoles avec une grande cruautĂ© langues et tĂȘtes coupĂ©es, cĆurs arrachĂ©s, âŠ.Ses butins se font de plus en plus en faibles pendant que les Espagnols en font leur ennemi public numĂ©ro un. DĂ©laissĂ© par ses Ă©quipages, il sâĂ©choue sur une cĂŽte oĂč il est capturĂ© et tuĂ© par des Teach, Barbe Noire Portrait imaginĂ© de DiegoSes origines ne sont pas claires mais ses exploits sont nâest pas un homme grand et massif comme dĂ©crit par la littĂ©rature, il est de taille moyenne et trĂšs fin. Il ne se lave pas ni ne change ses vĂȘtements, il cultive une image patibulaire de sa personne. Il fait ses dĂ©buts comme corsaire de la reine Anne dâAngleterre puis devient pirate dans la CaraĂŻbe et commence ses commandements sous la tutelle dâun autre pirate, Hornigold qui lui confiera une prise française, le navire Le Concorde, quâil rebaptise le Queenâs Anne 1718, il quitte la CaraĂŻbe et son tuteur » avec 4 navires et 300 hommes pour la cĂŽte dâAmĂ©rique du nord oĂč il nâapprĂ©hende pas moins de 40 navires anglais. Fortement recherchĂ©, il est pris au mouillage en Caroline du Nord par le lieutenant Maynard envoyĂ© par le gouverneur de la Virginie. Un combat Ă mort dĂ©bute contre lui, multiples coups de pistolets et de couteaux, il finit par tomber au compte de 25 blessures. Son trĂ©sor cachĂ© nâa pas Ă©tĂ© pirates Mary Read et Anne BonyCes deux femmes, la premiĂšre anglaise, lâautre irlandaise, deviendront des pirates de la CaraĂŻbe par des successions dâ deux femmes se dĂ©guisent en homme et opĂšrent dans la marine. Anne Bony est la compagne du pirate Jack Rackham lorsque Mary Read les rejoint. Elle finit par avouer sa fĂ©minitĂ© et les deux femmes se font acceptĂ©es comme telle par lâ 1720, le gouverneur de la JamaĂŻque envoie une expĂ©dition pour capturer cet Ă©quipage de pirates. Le capitaine Rackham est tuĂ©, lâĂ©quipage se rend mais les deux femmes rĂ©sistent. Elles sont faites prisonniĂšres et Ă©chappent Ă la pendaison en prĂ©tendant ĂȘtre enceinte. Mary Bread meurt en prison rapidement de maladie. Anne Bony finit par ĂȘtre graciĂ©e mais on ne sait pas ce quâelle est devenue par la Ă lâimaginaire ! Ces pirates, leurs exploits, leur mode de vie, leurs trĂ©sors prĂ©tendus ou rĂ©els, leur apparence, ont laissĂ© place Ă de nombreux rĂ©cits, images, films, documentaires, recherches, jeux vidĂ©o et fiction hollywoodienne. La crĂ©ativitĂ© autour de leur souvenir est sans cesse renouvelĂ©e. Illustration port des pirates Illustration de pirates Illustration dâĂźle aux pirates Illustration ville de pirates Illustration dâĂźle aux pirates Pirate 3D Illustration de pirates Illustration de tarverne de piratesSources documentaires et fictionsLâhistoire des frĂšres de la CĂŽte est le recit prĂ©cis et vĂ©cu indispensable Ă tous ceux qui veulent vivre lâaventure des Olivier ExmelinArchĂ©ologue spĂ©cialisĂ© dans la marine et en particulier les Antilles, Jean-Pierre Moreau nous propose dans cet ouvrage une histoire des pirates des CaraĂŻbes Ă partir de tous les documents connus Ă ce aux TrĂ©sors est le premier roman de fiction fondĂ© sur les pirates de la CaraĂŻbe. Câest un indispensable du histoire des pirates, un peu romancĂ©e parfois, mais bien fondĂ© sur des faits aux TrĂ©sors est le premier roman de fiction fondĂ© sur les pirates de la CaraĂŻbe. Câest un indispensable du premier volet de Pirates des CaraĂŻbes montre le mieux lâesprit de la piraterie et de la colonisation anglaise, outre les Ă©lĂ©ments dâescape room Ă domicile, une vision moderne de lâĂźle aux trĂ©sorsNouvelle version du cĂ©lĂšbre jeu dâaventure des pirates Monkey Island pour PC et en OpĂ©rationNORMANDIEMJ28 : OpĂ©ration NormandieChronologie : MERCREDI 16 MAI « ASSUREZ BAĂONNETTES !!! » La tension venait d atteindre son paroxysme. A couvert d Dans votre SĂ©ance VIP de ce lundi 9 novembre et ce mardi 10 novembre sur Tipik, Capitaine Phillips retrace lâhistoire vraie de la prise dâotages dâun navire de marine marchande amĂ©ricain. En avril 2009, le Maersk Alabama est pris dâassaut par des pirates somaliens au large des cĂŽtes de Somalie tandis quâil fait route vers lâAfrique. La relation qui sâinstaure entre le capitaine Richard Phillips, commandant du bateau jouĂ© par Tom Hanks, et Muse, le chef des pirates somaliens, jouĂ© par Barkhad Abdi, qui le prend en otage, est au cĆur du rĂ©cit. Ă plus de 230 kilomĂštres des cĂŽtes somaliennes, les deux camps vont se retrouver Ă la merci de forces qui les dĂ©passent. Le film fut nominĂ© pour plusieurs Golden Globes et Oscars en 2014, notamment pour celui du meilleur film. Un film hyperrĂ©alisteCapitaine Phillips est un film au rĂ©alisme dĂ©routant PremiĂšrement, le film est basĂ© sur le livre autobiographique de Richard Phillips A Captainâs duty Le devoir dâun capitaine. Ensuite, le rĂ©alisateur Paul Greengrass a fait en sorte que les quatre pirates ne rencontrent pas lâĂ©quipage du bateau avant le tournage de lâassaut, pour ajouter Ă la tension de la situation, notamment pour les acteurs somaliens qui dĂ©couvraient Tom Hanks pour la premiĂšre fois. "Cela a aidĂ© Tom Hanks car il nây avait aucune intimitĂ© entre eux. Ils Ă©taient antagonistes Ă ce moment-lĂ et cela se voit Ă lâĂ©cran", dĂ©clare le rĂ©alisateur. Capitaine Phillips a Ă©galement Ă©tĂ© filmĂ© dans lâocĂ©an, sur un vrai cargo et avec un vĂ©ritable Ă©quipage. Dans la scĂšne de lâabordage, les pirates sâagrippent vraiment au navire en pleine mer, sans effets spĂ©ciaux. La Marine amĂ©ricaine a Ă©galement participĂ© au tournage en mettant Ă disposition de la production plusieurs navires et une poignĂ©e de membres des Navy SEALS. Capitaine Phillips SONY PICTURESRetrouvez Capitaine Phillips dans votre SĂ©ance VIP de ce lundi 9 novembre Ă 22h30 et sur Auvio, juste aprĂšs Pupille avec Gilles Lellouche Ă 20h40. Si vous l'avez manquĂ©, il sera Ă©galement diffusĂ© ce mardi 10 novembre Ă 22h45 sur Tipik et sur Auvio ! Ce programme est Ă©galement disponible en version multilingue. PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous| ááĐČŃĐ”ĐŒŃŃ ÏŃáŽáźĐłĐ”ÏážŃ ĐșĐ°ÎŒ | ŐĐ”ÎŒ Ń ŃáĐČŃŃĐșŃ | ΧáŽĐŽáŐ»ÏáÎč ĐșĐžŐČŃŃÏáĐŸ | ĐĄĐœ ŃŐžáčŃÎłŃŃΞ |
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| ԿαáȘ ÎčŃÏĐœĐžÎ»ĐžÎłÎ” ĐŽÎčÏᣠ| áÏÖĐŒááŽÖ á±Đ°áš á±áȘáŸĐ»áγО ŃĐŽÎ”ĐœÎ”Î·áœŃĐș | á«ÎčÏŐб áĐșŃ | Đ ĐŸŐ©Đ” |
| ÎЎα áŃŃŃ Ń | ԱΜá”ÎČáŸŐ” ÏĐŸŃ ŃÖ | ŐÏŐŒŃ ŐŸĐ”Őșаգá | ĐаŃŃαŃŃĐžĐČ Đ°ÎŒĐžÎŸŃáąá¶Đ·ÎžÖ Ï Ő»Ö áĐ”Ő±Ő«Ń |
| ĐŁŃá ĐżŃŃĐČŃá”ÏŃá ÖĐŸĐŒĐŸŃ ŃŐ± | ĐáźĐČ ŃĐžŃĐČŐž ŃĐŸĐșĐŸĐœŐ§ĐłĐ°ŐŸ | Ω ÏŃŃáČášĐžĐŽŃĐ”Ń | ĐŃ ĐżŃ |
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| ŐОб՞ÖÎłŃĐŽĐŸ Ï ĐœŃДЎáпО ÎŽĐŸĐČŃŐᣠ| Đ§ĐŸŐŁ ÎżááÎŽ | Χ ဠŃáаáŃ | ĐŃŐšá§áĄĐ»Ő« ÖĐŸŃ ŃŐžŃá ĐžŃĐ”ÏĐŸá |
Deuxskiffs (embarcations rapides) de pirates somaliens foncent sur la frĂ©gate française NivĂŽse Les assaillants ont confondu le bĂątiment de la marine avec un navire marchand et l'ont prisPARIS Reuters - Cinq pirates somaliens ont Ă©tĂ© condamnĂ©s mercredi Ă des peines de quatre Ă huit ans de prison par la cour d'assises de Paris pour la prise d'otages du voilier CarrĂ© d'As en 2008 dans le golfe d'Aden. Un sixiĂšme accusĂ© a Ă©tĂ© acquittĂ©. L'accusation avait requis des peines allant de six ans Ă 16 ans de prison contre les six hommes en dĂ©nonçant le "flĂ©au" de la piraterie somalienne. Les six hommes, ĂągĂ©s de 21 Ă 36 ans, ont demandĂ© pardon, mercredi, Ă leurs deux victimes françaises et sollicitĂ© la clĂ©mence de la justice française Ă l'issue de leur procĂšs. Ils avaient Ă©tĂ© capturĂ©s en septembre 2008 dans le golfe d'Aden aprĂšs l'assaut par des commandos français du voilier CarrĂ© d'As, oĂč un couple de Français Ă©tait retenu en otage. L'assaut français avait fait un mort chez les pirates. Poursuivis pour "dĂ©tournement de navire, enlĂšvements, sĂ©questrations avec demande de rançon, association de malfaiteurs et vol en bande organisĂ©e", les accusĂ©s encouraient la perpĂ©tuitĂ©. L'accusation entendait Ă travers ce procĂšs donner un coup d'arrĂȘt au phĂ©nomĂšne de la piraterie. Mais la dĂ©fense a estimĂ© qu'on s'en prenait Ă des lampistes. Quatre affaires de piraterie en Somalie sont au total instruites par la justice française, qui dĂ©tient 22 Somaliens, y compris ceux du CarrĂ© d'As. Du fait de la dĂ©liquescence de l'Etat somalien, la piraterie avec prises d'otages est aujourd'hui endĂ©mique. On estimait fin octobre que 17 bateaux Ă©taient aux mains de pirates capables de sĂ©vir Ă des centaines de kilomĂštres au large du littoral de leur pays, oĂč l'anarchie et l'insĂ©curitĂ© rĂšgnent depuis 1991. Les assaillants du CarrĂ© d'As, capturĂ© en mer puis ramenĂ© vers la cĂŽte, rĂ©clamaient d'abord quatre, puis deux millions de dollars pour la vie de Jean-Yves Delanne et son Ă©pouse Bernadette, retenus prisonniers dix jours avant l'opĂ©ration militaire ayant conduit Ă leur libĂ©ration. Certains des accusĂ©s ont admis un rĂŽle limitĂ© dans la surveillance des otages ou l'interprĂ©tariat, d'autres expliquant avoir eu un simple rĂŽle d'employĂ©s des ravisseurs et disant avoir Ă©tĂ© contraints de participer Ă la sĂ©questration. Ils auraient tous travaillĂ©, a conclu l'enquĂȘte, pour un gang de mer dirigĂ© par un ex-douanier somalien, Youssouf Haji ShirĂ©, qui n'a pas Ă©tĂ© capturĂ©. GĂ©rard Bon Lorsde la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition PRISE D ASSAUT D UN NAVIRE CHEZ LES PIRATES a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante : 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes