Bienvenue dans Defense Zone, le Podcast qui traite des questions de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© Ă travers des entretiens avec des militaires, des membres des forces de l'ordre, des personnalitĂ©s politiques, ou encore des entrepreneurs. L'objectif de cette Ă©mission audio disponible sur toutes les plateformes en ligne de Podcast est d'ouvrir au grand public les portes d'un univers d'ordinaire plutĂŽt secrets, dans le but de donner Ă rĂ©flĂ©chir Ă des questions qui nous concernent tous, quelles soient politiques, gĂ©opolitiques, Ă©conomiques ou plus largement sociĂ©tales. Nous partons aujourdâhui Ă la rencontre d'un mĂ©tier peu connu et pourtant essentiel, celui de mĂ©canicien hĂ©licoptĂšre au commandement des forces spĂ©ciales Terre. Au sein du 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales basĂ© Ă Pau, le sergent-chef Romain a la lourde responsabilitĂ© de veiller au maintien en condition opĂ©rationnelle des aĂ©ronefs. PrĂ©sentation du Sergent-chef Romain Romain souhaitait travailler dans la mĂ©canique et lâaĂ©ronautique, et sâest tournĂ© vers lâarmĂ©e pour accĂ©der Ă ce mĂ©tier. Parcours militaire pour ĂȘtre mĂ©canicien Il rĂ©alise tout dâabord ses classes la formation initiale commune Ă tous les militaires Ă Saint-Maixent pendant huit mois. LĂ , il se voit dĂ©jĂ au 4e rĂ©giment dâhĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4e RHFS, mais ignore si le poste lui sera accessible. CâĂ©tait particulier, on ne savait pas vraiment si on y avait accĂšs ou pas », explique-t-il, en soutenant tout de mĂȘme vouloir sâengager pour un mĂ©tier plus que pour ce rĂ©giment en particulier. » GrĂące Ă ses rĂ©sultats qui le classent en haut du tableau, Romain ainsi que quatre de ses camarades entrent au 4e RHFS. Il poursuit par treize mois de formation Ă Rochefort, dans une Ă©cole de lâarmĂ©e de lâAir et de lâEspace, afin dâapprendre les bases de lâaĂ©ronautique. Toutefois, il voit beaucoup dâavions, peu dâhĂ©licoptĂšres. » AffectĂ© par la suite au sein de son unitĂ©, il y reçoit une formation spĂ©cifique adaptĂ©e aux aĂ©ronefs sur lesquels il sera amenĂ© Ă travailler. Il valide ainsi sa qualification de type QT Cougar et Caracal, puis est dĂ©ployĂ© en rĂ©giment, lĂ oĂč commence notre vrai mĂ©tier », appuie-t-il. Ses choix de carriĂšre Le sous-officier a fait le choix des forces spĂ©ciales, estimant que câest le plus attrayant, de par le milieu dans lequel on Ă©volue. Câest prestigieux, mĂȘme si câĂ©tait nouveau. » Il considĂšre Ă©galement que si les forces spĂ©ciales sont Ă la pointe » de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le 4e RHFS lâest en particulier dans lâaĂ©ronautique. Il ne regrette pas non plus dâavoir choisi le treillis Ă la place dâun poste dans le milieu civil, souvent mieux payĂ© notamment dans le domaine de lâaĂ©ronautique. Le sergent-chef Ă©voque plusieurs raisons, en expliquant tout dâabord avoir Ă©tĂ© attirĂ© par le milieu militaire et ses valeurs qui luis sont chĂšres je voulais autant ĂȘtre militaire que mĂ©cano ». Il relĂšve aussi lâambiance de travail incroyable » au sein de son unitĂ© et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale dans lâarmĂ©e. Enfin et surtout, son mĂ©tier actuel nâa pas dâĂ©quivalence dans le civil ». Ainsi, mĂȘme si la passerelle entre monde militaire et civil serait facile, le poste et lâambiance seraient totalement diffĂ©rents je ne pourrai pas retrouver ce que je fais ici, dans le civil ». Missions dâun mĂ©canicien des forces spĂ©ciales La mission du Sergent-chef Romaine est de mettre en Ćuvre les hĂ©licoptĂšres afin quâils rĂ©alisent leurs missions opĂ©rationnelles. Quotidien du mĂ©canicien Quâil soit en France ou en opĂ©ration extĂ©rieure, Romain affirme que son quotidien ne diffĂšre pas beaucoup mon mĂ©tier est de rĂ©parer et de remettre en Ă©tat de vol la machine. En opĂ©ration câest la mĂȘme chose, mais dans un contexte et un climat diffĂ©rent. » Alors que ses journĂ©es en mĂ©tropole se dĂ©roulent comme beaucoup de militaires entre 8h et 17 ou 18h, elles peuvent toutefois sâallonger le soir voire la nuit en opex afin de rĂ©pondre aux contraintes opĂ©rationnelles. Le matin, chaque groupe est affectĂ© Ă un aĂ©ronef, encadrĂ© par un chef de groupe et un chef dâatelier. Conditions de travail en opĂ©ration extĂ©rieure Les conditions climatiques peuvent ĂȘtre rudes sur les théùtres dâopĂ©rations, nĂ©anmoins pour Romain, on le vit bien, parce quâon nâa pas le choix ! Il fait chaud, mais on ne manque pas dâeau, ni de nourriture ; câest une chance dans ces pays dĂ©favorisĂ©s de ne manquer de rien. » Les journĂ©es sont intenses, on ne sâennuie pas ! », ajoute-t-il ; et les journĂ©es ainsi fortement occupĂ©es par le travail intellectuel et par le sport, passent plus rapidement. Le sous-officier prĂ©cise Ă©galement quâen opex, il est rare quâil participe aux vols et aux missions ce nâest pas notre cĆur de mĂ©tier et on nâa pas la formation pour. » Le plus possible, les appareils sont amenĂ©s sur les bases les plus reculĂ©es afin que les mĂ©caniciens puissent travailler dessus sereinement. Les diffĂ©rences entre forces conventionnelles et forces spĂ©ciales Initialement, Romain ne trouvait pas de diffĂ©rence entre un poste de mĂ©canicien aux forces spĂ©ciales et un autre au sein dâune force conventionnelle je faisais le mĂȘme mĂ©tier que mes camarades de promo, simplement dans un hangar diffĂ©rent avec une tenue diffĂ©rente. » Puis, aprĂšs ses formations et ĂȘtre rentrĂ© dans cette boucle du 4 et des opĂ©rations », il rĂ©vĂšle quâun monde sâouvre on ne cĂŽtoie pas les mĂȘmes personnes, les missions, moyens et exercices sont diffĂ©rents. On Ă©volue dans une ambiance qui nâa rien Ă voir et que je trouve bien meilleure, on est plus serein dans notre mĂ©tier. » Cet Ă©tat dâesprit singulier est favorisĂ© par des unitĂ©s plus petites, avec une meilleure cohĂ©sion et gestion, qui se distingue particuliĂšrement en opex avec une chaĂźne raccourcie et plus de relations humaines. Les diffĂ©rences avec les autres armĂ©es Entre lâarmĂ©e de Terre, celle de lâAir et de lâEspace et la Marine, des diffĂ©rences de gestion et de rĂ©partition du travail existent. Romain souligne en particulier que dans lâarmĂ©e de Terre, une personne est affectĂ©e Ă plusieurs tĂąches, lĂ oĂč lâarmĂ©e de lâAir et de lâEspace fragmente les opĂ©rations et dispose de plus de spĂ©cialitĂ©s, et ainsi de davantage de personnels pour un mĂȘme appareil. Il cite un exemple quâil a vĂ©cu au Sahel, oĂč il bossait juste Ă cĂŽtĂ© de lâarmĂ©e de lâAir, sur le mĂȘme type dâhĂ©licoptĂšre. On Ă©tait une vingtaine pour cinq machines, et eux une trentaine pour deux machines. » Solde dâun mĂ©canicien hĂ©licoptĂšre Un sergent-chef comme Romain touche environ 1600⏠net par mois, et commence Ă 1200⏠lorsquâil est en formation. Lâavantage câest quâon est payĂ© dĂšs le premier jour de formation. Mais pour faire ce mĂ©tier, lâargent ne doit pas ĂȘtre la motivation premiĂšre, car il y a pas mal de contraintes inerrantes au mĂ©tier de militaire qui viennent sâajouter. » Ce salaire est le mĂȘme que pour un mĂ©canicien dans une force conventionnelle, malgrĂ© le risque un peu plus Ă©levĂ©. Cela peut ĂȘtre frustrant pour certains, mais ce nâest pas le cas de Romain qui retrouve des choses quâon ne pourrait pas trouver ailleurs », avec des avantages qui compensent la solde classique. ResponsabilitĂ©s dâun mĂ©canicien Mettre en Ćuvre un appareil sâenvolant pour des missions opĂ©rationnelles est une grande responsabilitĂ© qui peut ĂȘtre stressante car on touche des machines trĂšs pointues et techniques, on rĂ©alise des opĂ©rations elles aussi techniques, et on ne peut pas se permettre de faire des erreurs », souligne le sous-officier. Les nouvelles recrues sont dâabord en charge dâune seule tĂąche, sous la surveillance de cadres plus expĂ©rimentĂ©s qui effectuent aussi des contrĂŽles croisĂ©s. La communication est favorisĂ©e entre collĂšgues et supĂ©rieurs, dont les conseils bienveillant permettent de parler de ce quâon fait. Puis avec lâexpĂ©rience on apprend Ă gĂ©rer [la pression] », ajoute Romain. Lorsquâun accident dâhĂ©licoptĂšre survient, lâĂ©change est aussi privilĂ©giĂ©. Romain nâa jamais vĂ©cu de situation impliquant un de ses appareils ou des personnes proches, mais certains de ses collĂšgues lâont Ă©tĂ©. Des retours dâexpĂ©riences sont rĂ©alisĂ©s afin de parler des causes, des consĂ©quences, de chercher, dâen discuter. MĂȘme sur des petits accidents on partage beaucoup de notre expĂ©rience, que ce soit au sein du 4 ou entre collĂšgue, ou mĂȘme entre ALAT ndlr aviation lĂ©gĂšre de lâarmĂ©e de Terre ou diffĂ©rentes armĂ©es », car lâarmĂ©e de lâAir par exemple utilise aussi des Caracal et ces Ă©changes peuvent permettre de prĂ©venir des accidents. Conseil pour cette spĂ©cialitĂ© mĂ©canicien FS Le premier conseil du sergent-chef est de bien rĂ©flĂ©chir Ă la question de pourquoi on sâengage. Quâil nâoublie pas le cĂŽtĂ© militaire en plus du cĂŽtĂ© technicien. » Le 4e rĂ©giment dâhĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales recherche en particulier des personnes sĂ»res de leurs motivations, et dynamiques. Il faut aussi ĂȘtre conscient de ses capacitĂ©s, et en toute honnĂȘtetĂ© savoir de quoi on est capable, savoir comment on fonctionne », en sachant toutefois que, comme Romain, la recrue peut ĂȘtre nĂ©ophyte en aĂ©ronautique et tout apprendre. Il nây pas de prĂ©requis particuliers, le candidat doit faire preuve comme tout militaire dâabnĂ©gation, ĂȘtre sportif, rigoureux et consciencieux. Enfin, Romain conseille de croiser les informations, et mĂȘme si le CIRFA est un passage incontournable pour la prise dâinformations et le recrutement, il faut si possible aussi se renseigner directement au sein de lâarmĂ©e. Vous pouvez avoir accĂšs Ă l'ensemble de nos Ă©pisodes podcast notamment nos Ă©pisodes exclusifs, vous pouvez vous abonner Ă notre magazine, recevoir les prochains numĂ©ros papier, bĂ©nĂ©ficier des offres matĂ©riels et Ă©quipements de nos partenaires, cliquez directement sur l'image ci-dessous sur notre espace Premium
Dansce reportage , vous dĂ©couvrirez, pour la premiĂšre fois, le travail de ces hommes discrets et crĂ©atifs au sein de deux unitĂ©s emblĂ©matiques : le 13e rĂ©giment de dragons parachutistes et le 4e rĂ©giment dâhĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales. Pour visionner la vidĂ©o, cliquez sur le visuel ci-dessous. Auteur : #JDef DurĂ©e : 13'02
Lors dâune audition Ă lâAssemblĂ©e nationale rĂ©alisĂ©e dans le cadre de lâexamen du projet de loi de finances [PLF] 2021, le 6 octobre, la ministre des ArmĂ©es, Florence Parly, a annoncĂ© la commande de dix hĂ©licoptĂšres NH-90 TTH CaĂŻman » pour les besoins du 4e RĂ©giment dâHĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales [RHFS]. Cette commande, notifiĂ©e Ă NHIndustries, Ă©tait prĂ©vue par la Loi de programmation militaire [LPM]. JusquâĂ prĂ©sent, peu de dĂ©tails ont Ă©tĂ© donnĂ©s sur cette version forces spĂ©ciales » du NH-90, si nâest quâil Ă©tait question dâintĂ©grer le systĂšme Euroflâeye », une camĂ©ra grand champ » qui, dĂ©veloppĂ©e par Safran, offre un angle de vision Ă 210° et permet une restitution en 3D, infrarouge et indĂ©pendante pour chaque membre de lâĂ©quipage de lâenvironnement dans lequel Ă©volue dâappareil. Une Ă©tude portant sur cette capacitĂ© avait Ă©tĂ© lancĂ©e par la Direction gĂ©nĂ©rale de lâarmement [DGA] en octobre 2018. Cela Ă©tant, trois jours aprĂšs lâannonce de Mme Parly, la DGA a prĂ©cisĂ© que, dix-huit mois aprĂšs le lancement des Ă©tudes prĂ©paratoires, menĂ©es en partie en coopĂ©ration avec la Belgique et lâAustralie, la NAHEMA [NATO HElicopter Management Agency] » venait de notifier, en son nom, le contrat de dĂ©veloppement de la version forces spĂ©cialesâ du NH-90 » et quâun avenant au contrat de production des 74 TTH commandĂ©s au profit de lâarmĂ©e de Terre avait Ă©galement Ă©tĂ© notifiĂ© pour couvrir la modification des dix derniers appareils au standard forces spĂ©cialesâ. » Dans son communiquĂ©, la DGA explique que les principales amĂ©liorations qui seront apportĂ©es au NH-90 FS porteront dans un premier temps sur lâintĂ©gration dâune boule optronique Euroflir 410 de nouvelle gĂ©nĂ©ration fournie par Safran Electronics & Defense, ce qui permettra dâamĂ©liorer la dĂ©tection des obstacles et des menaces, en vol tactique et dans nâimporte quelle condition. Pouvant recevoir dix senseurs diffĂ©rents en fonction des besoins et offrant, sâagissant de lâimagerie, quatre bandes spectrales complĂ©mentaires permettant lâidentification Ă longue distance [TV, couleur, proche infrarouge, infrarouge et SWIR â pour voir Ă travers la fumĂ©e ou les nuages et dĂ©tecter des objets dans lâeau], la boule Euroflir 410 va Ă©galement Ă©quiper les drones tactiques Patroller de lâarmĂ©e de Terre ainsi que les hĂ©licoptĂšres Dauphin N3 et H160 louĂ©s par la Marine nationale afin de patienter jusquâĂ la mise en service du GuĂ©pard. Une autre modification, prĂ©cise la DGA, donnera la possibilitĂ© dâutiliser lâissue arriĂšre du TTH pour les opĂ©rations dâaĂ©rocordage avec autoprotection par les portes latĂ©rales ». En outre, plusieurs amĂ©liorations concernant la soute du NH-90 permettront entre autres dâutiliser lâissue arriĂšre en vol ou dâafficher la vidĂ©o du systĂšme optronique dâobservation au profit des personnels en soute. » Et il est question dâinstaller des provisions Ă©lectriques et mĂ©caniques » pour lâintĂ©gration ultĂ©rieure dâautres systĂšmes qui sont probablement les plus importants. Ainsi, le casque TopOwl, de Thales, passera de lâanalogique au numĂ©rique, ce qui offrira de nouvelles capacitĂ©s, comme lâaffichage vidĂ©o haute rĂ©solution des senseurs de pilotage et de mission, la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e et lâaffichage de symbles tactiques en 3D. Cet Ă©quipement sera commun avec le prochain standard 3 de lâhĂ©licoptĂšre dâattaque Tigre », indique la DGA. Enfin, la camĂ©ra EuroflâEye sera associĂ©e au casque TopOwl, amĂ©liorera les conditions de pilotage en environnement dĂ©gradĂ© ». Les Ă©volutions du NH90 FS, qui suscitent de lâintĂ©rĂȘt dâautres pays dĂ©jĂ Ă©quipĂ©s de cet hĂ©licoptĂšre, ne sont pas destinĂ©es Ă lâusage exclusif des forces spĂ©ciales. En effet, la plupart de ces nouvelles capacitĂ©s seront Ă©galement utiles Ă lâAviation lĂ©gĂšre de lâarmĂ©e de Terre pour augmenter la couverture opĂ©rationnelle du TTH », souligne la DGA. Cela Ă©tant, ces amĂ©liorations pourraient aussi profiter aux NH-90 NFH de la Marine nationale. Câest en effet ce quâont sous-entendu les dĂ©putĂ©s Jean-Jacques Ferrara et Jean-Pierre Cubertafon, dans leur rapport rĂ©alisĂ© dans le cadre dâune mission flash » sur les hĂ©licoptĂšres des forces armĂ©es. Pour la marine, lâaugmentation du parc Ă hauteur de dix appareils N90 NFH permettrait de lui donner les moyens de satisfaire le contrat opĂ©rationnel Ă lâhorizon 2035, de renforcer notamment les moyens logistique du groupe aĂ©ronaval, aujourdâhui sous dimensionnĂ©s, dâassurer les alertes contreterrorisme maritime et le besoin des forces spĂ©ciales mer », ont estimĂ© les deux parlementaires. Mais sans aller jusquâĂ une telle commande, ils ont aussi rappelĂ© que la version navale du NH-90 doit faire lâobjet dâune rĂ©novation Ă mi-vie indispensable pour lui donner une capacitĂ© dâĂ©volution au-delĂ de 2030 », dans les domaines de la guerre Ă©lectronique, de lâauto-protecton, de lâarmement anti-navire lĂ©ger et des calculateur de mission. En attendant, le 4e RHFS ne disposera de ses cinq premiers NH-90FS quâen 2025, les cinq suivants devant lui ĂȘtre livrĂ©s lâannĂ©e suivante. Photo © DGA
1errĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres de combat (1er RHC) - Phalsbourg7. 3e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres de combat (3e RHC) - Ătain8. 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales (4e RHFS) - Pau9. 5e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres de combat (5e RHC) - Pau10. NRBC. 2e rĂ©giment de dragons â nuclĂ©aire, biologique et chimique - Fontevraud.
Cet exercice, en présence des plus hauts dirigeants militaires des deux pays, a consisté pour des commandos français et saoudiens à prendre le contrÎle de l'aérodrome. Une vingtaine de parachutistes largués à 1800 m ont pris le contrÎle de la piste pour préparer le posé d'assaut de quatre avions Hercules C-130 et Transall des deux pays transportant huit véhicules légers embarquant des commandos. Sept hélicoptÚres des deux armées, notamment un appareil d'assaut Tigre français, assuraient la surveillance et l'appui feu de la zone survolée par un avion de chasse Rafale. Cet entraßnement a fait partie de l'exercice Tigre 2 des forces spéciales françaises et saoudiennes, dans le cadre du programme de coopération militaire bilatérale. La premiÚre édition de ces manoeuvres s'étaient déroulées en mars 2011 dans le nord de l'Arabie saoudite. Offre limitée. 2 mois pour 1⏠sans engagement Un millier d'hommes, dont 350 Saoudiens, sont engagés, du 1er au 18 octobre, dans diverses régions de Corse, le relief montagneux de l'ßle et ses cÎtes constituant un terrain d'entraßnement favorable pour l'entraßnement commando. Soulignant "la coopération militaire étroite et ancienne" entre les deux pays, le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud, a exprimé dans une allocution sa "trÚs grande satisfaction" au terme de cet exercice qui a permis "d'améliorer le niveau de coopération depuis l'an dernier". Ces manoeuvres, a-t-il ajouté, permettent "de développer l'interopérabilité entre toutes les composantes terre-air-mer des forces spéciales sur le terrain". Il a rappelé que les "atouts" de ces forces, actuellement engagées notamment en Afghanistan et qui opÚrent généralement de nuit, sont "la réactivité, l'adaptabilité, l'autonomie, la discrétion et l'initiative". Leur mission est, selon le ministÚre de la Défense, "d'obtenir rapidement un effet déterminant sur l'issue d'une crise ou d'un conflit". Son homologue saoudien, le général Hussein Abdallah Al Qobeil, s'est félicité des "relations excellentes entre les deux armées". "Nous avons acheté beaucoup de matériel militaire français", a-t-il ajouté exprimant le souhait "de développer les échanges et la coopération dans tous les domaines". Il a rappelé que les forces des deux pays avaient combattu ensemble lors de l'invasion du Koweit par l'Irak, en 1990, et que les forces spéciales saoudiennes avaient encore été engagées notamment lors des combats à la frontiÚre avec le Yémen en 2010. Les forces spéciales saoudiennes engagées en Corse appartiennent à l'Armée de terre du royaume, qui possÚde également des forces spéciales dépendant du ministÚre de l'Intérieur. C'est la premiÚre fois que ces unités sont projetées en Europe, a souligné le général Al Qobeil. Six unités du Commandement des opérations spéciales françaises sont engagées dans ces manoeuvres 1er Régiment parachutiste d'infanterie de marine, 13Ú Régiment de dragons parachutistes, Commandos de marine, Commando parachutiste de l'air n°10, 4Ú Régiment d'hélicoptÚres des forces spéciales, Escadron de transport aérien Poitou. Des unités conventionnelles de l'Armée de terre, de la Marine et de l'Armée de l'air participent également. Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
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